Principes de prévention parasismique en maison individuelle

La nouvelle réglementation parasismique publié le 22 octobre 2010 est applicable depuis le 1er mai 2011. Vous devez localiser votre opération pour connaître l’aléa auquel peut être soumise, cet aléa possède plusieurs niveaux:

Une fois l’aléa connus vous devez identifier la catégorie d’importance du bâtiment que vous allez réaliser.

Les ouvrages de catégorie I regroupe les bâtiments dans lesquels toute activité humaine et exclut.

Les ouvrages de catégorie II regroupe entre autres des bâtiments d’habitation individuelle,

 les ERP de 4e et 5e catégories à l’exception des établissements scolaires, les bâtiments dont la hauteur est inférieur ou égal à 28 m.

Les ouvrages de catégorie III regroupe entre autres les établissements scolaires les ERP de 1re 2e et 3e catégories, les bâtiments dont la hauteur dépasses 28 m.

Les ouvrages de catégorie IV regroupe  les bâtiments dont la protection est primordial pour les besoins de la sécurité civil, de la défense nationale, ainsi que pour le maintien de l’ordre public,

 ils comprennent notamment les hôpitaux et les essedice.

Si un bâtiment est soumis à des obligations par la réglementation il doit être dimensionnée suivant les eurocodes 8.

Dans le cas particulier des maisons individuelles certaines dérogations existent.

Dans les zones d’aléas modéré le dimensionnement peut se faire à l’aide des règles parasismiques maisons individuelles NF P 06-014.

Aux Antilles le dimensionnement peut se faire en suivant les recommandations dites de l’ AFPS construction parasismique maisons individuelles.

Vous trouverez des informations complémentaires sur les sites:

La topographie, la nature du sol, la présence d’eau en sous sol sont à prendre en compte car ils peuvent générer des sollicitations spécifiques qui doivent être prises en compte lors de la conception.

Lorsque vous allez concevoir votre ouvrage vous devez renforcer certaines zones, en particulier au niveau des semelles filantes, au niveau des raidisseurs verticaux, au niveau des encadrements de baies, au niveau des chaînages horizontaux, au niveau des planchers et au niveau des ouvrages en porte à faux comme les balcons.

Lors de la réalisation des semelles filantes portez un soin particulier au recouvrement entre les lits d’armature.

Liez les lits d’armatures au chaînage verticaux à l’aide de quatre fers dont la section vous sera donné dans l’étude béton.

Au niveau du plancher portez un soin à la mise en oeuvre des armatures assurant la continuité entre le chaînage horizontal et le chaînage verticale, cette continuité sera réalisée à l’aide d’armature en épingle.

Vous devez porter une vigilance particulière aux ligature entre armatures.

Dans le cas de semelles isolés celle-ci doit être liaisonnée aux autres fondations à l’aide d’un réseau maillé de longrines.

Lors d’un séisme la structure encaissent des efforts horizontaux important, le but d’un renforcement parasismique et de liaisonner l’ensemble des éléments d’infrastructure pour augmenter sa résistance à la déformation, les matériaux employés devront répondre aux exigences des critères généraux de choix des matériaux défini dans la partie 1.2 du NF DTU 20.1 ouvrages de maçonnerie en petits éléments.

Les renforts d’armature entre le chaînage verticaux et le réseau de fondation doit être réalisé avec soin pour assurer la continuité de la transmission des efforts dans les trois directions

Au niveau des baies l’encadrement doit  être chaîné, les recouvrements entre armature respecté, et ce chaînage doit être relié au chaînage horizontaux du plancher.

Au niveau des planchers les armatures des poutrelles doivent être liés au chaînage horizontaux du plancher.

Le recouvrement entre armature horizontale et verticale doit être réalisée avec soin.

Le liaisonnement entre les armatures doit être fait à l’aide de cadres fermé.

De la même manière les rempants doivent être liaisonné aux  chaînage verticaux.

La charpente doit être contreventé est fixé mécaniquement à la maçonnerie.

Les pannes quant à elles doivent être fixés soit mécaniquement au pignon ou bien engravé.

Lors d’un séisme la structure est soumise à des charges horizontales importante, les différents éléments de la structure contribue à assurer son contreventement, des planches et la charpente contribue aux contreventement horizontale, des raidisseurs verticaux contribue quant à eux à assurer le contreventement verticale. Le porte-à-faux maximum des balcons et limité à 1.50 m, une attention particulière doit être apportée aux aciers de renfort entre le ferraillage du plancher, les chaînages horizontaux et le ferraillage du balcon.

Le conduit de fumée doit se situer à moins d’un mètre de la ligne de faîtage et ne pas dépasser cette ligne de faîtage de plus de 50 cm les.

l’élancements et la section du poteau doit faire l’objet d’une attention particulière lors de l’étude de dimensionnement.

Dans le cas d’une élévation, d’une extension ou d’une modification sur la structure, une étude de dimensionnement spécifique doit être réalisé.