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Les pieux en bois peuvent comporter ou non une tête en acier forgé.
C’est sur ce type de pieux par exemple que les ponts de la Loire étaient fondés au milieu du XVIIIe siècle. Les bâtiments industriels de la fin du XIXe l’étaient également sur ce type de fondations qu’il est fréquent de rencontrer et de devoir démolir quand on reconstruit, à l’heure actuelle, des bâtiments sur l’emplacement d’anciennes usines.
La tête de ces pieux battus était en général assez abîmée par le battage et il fallait la recéper avant de l’inclure dans une longrine ou un radier. Dans le cas des pieux en bois battus sous l’eau, il est très important que la tête ne soit plus en contact avec l’air sous peine de pourrir.
Beaucoup d’ouvrages plus ou moins anciens périrent ou durent être complètement restaurés à cause de la baisse des nappes phréatiques qui mirent la tête des pieux à l’air. Il faut noter que, même provisoire, cette mise à l’air est fatale car lorsque la pourriture commence, elle ne s’arrête pas même si l’eau remonte. Ainsi, on peut citer la destruction des pieux d’une pile d’un pont sur la Loire ou la destruction des têtes de pieux en bois du Grand Palais à Paris.
Ils sont encore utilisés en Suède pour consolider des couches d’argile par exemple.
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