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Définition
portes-fenêtres
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■ : ouvrage placé dans une baie et servant à l’éclairage naturel et à l’aération.
■ : fenêtre dont les constituants présentent des caractéristiques particulières limitant les échanges thermiques entre l’intérieur et l’extérieur. Ce type de fenêtre possède un double vitrage, des cadres ouvrant et dormant se recouvrant partiellement ainsi que des joints périphériques d’étanchéité.
■ : ouvrage constitué de deux ou plusieurs fenêtres superposées ou accolées. La figure 11.2 représente une fenêtre à la française assemblée à une allège menuisée (panneau plein ou vitré intercalé entre la fenêtre et le plancher) qui remplace le traditionnel mur d’allège. La figure 11.3 illustre une fenêtre surmontée d’une imposte (châssis fixe ou mobile, vitré ou non, situé au-dessus d’une fenêtre).
■ : ensemble composé de deux fenêtres, l’une mise en place au nu extérieur du mur, l’autre au nu intérieur. Ce dispositif souvent utilisé en réhabilitation permet d’améliorer l’isolation thermique et surtout acoustique. La fenêtre extérieure est, le plus souvent, coulissante.
■ : fenêtre constituée de deux matériaux différents. Il existe plusieurs manières d’associer ces deux matériaux. La plus fréquente consiste à revêtir les montants et les traverses en bois de la fenêtre, sur leur face extérieure, d’un habillage en tôle d’aluminium laquée.
■ : fenêtre dont les traverses hautes dormante et ouvrante sont courbes.
■ ou bloc-baie : ensemble préfabriqué constitué d’une fenêtre ou d’une porte-fenêtre en bois, d’un encadrement, des dispositifs de condamnation (serrures, crémones…) et dans certains cas des fermetures (volets battants ou volets roulants).
■ appelé aussi bâti ou cadre : ouvrage fixe ou mobile composé de montants et de traverses. Le châssis est dormant quand il est fixé (scellé) à la maçonnerie et ouvrant lorsqu’il est mobile.
■ ou cadre dormant : élément fixe de la fenêtre qui est, le plus souvent, solidaire de la maçonnerie dans laquelle il est installé.
■ appelé aussi ouvrant ou battant : cadre mobile d’une menuiserie.
■ ou cadre ouvrant : partie mobile de la fenêtre.
■ : petit vantail disposé dans une menuiserie.
■ : toute pièce verticale d’un châssis. On distingue différents types de montants:
- Le montant dormant : montant solidaire de la maçonnerie sur laquelle il est fixé.
- Le montant ouvrant : montant d’un vantail. Celui qui reçoit les organes de rotation (paumelles) est nommé montant de rive ou montant ferré.
- Le montant de battement : montant d’un vantail qui, à la fermeture, vient soit s’appuyer sur le cadre dormant, soit joindre le montant de battement du vantail voisin.
On différencie parfois les montants suivant leur position dans l’ouvrage. On parle alors de montant gauche, de montant droit, de montants d’extrémité, de montants intermédiaires, de montant central…
■ : toute pièce horizontale d’un châssis. Comme pour les montants on distingue la traverse dormante et la traverse ouvrante. On parle aussi de traverse basse ou traverse inférieure, de traverse haute ou traverse supérieure, de traverse intermédiaire.
La traverse d’imposte est la traverse dormante qui, dans un ouvrage composé, sépare le châssis principal d’une imposte.
■ ou rejet d’eau : pièce horizontale de petite section rapportée sur le côté extérieur de la traverse basse d’un vantail ou partie saillante de cette traverse. La forme particulière du jet d’eau permet de rejeter les eaux de pluie en direction de l’appui de la baie et, ainsi, d’éviter toute infiltration entre la traverse basse et la pièce d’appui de la fenêtre.
■ : traverse basse dormante de la fenêtre, scellée sur le rejingot de l’appui.
■ ou larmier :gorge horizontale située sous la pièce d’appui de la fenêtre, côté extérieur. La goutte d’eau empêche l’eau de pluie d’atteindre la pièce d’appui.
■ : rainure horizontale arrêtée, située du côté intérieur. Cette gorge, destinée à récupérer les gouttelettes d’eau provoquées par la condensation intérieure, communique avec l’extérieur par de petits orifices.
■ : petite baguette en bois ou profilé métallique (ou plastique) destinée à masquer le joint intérieur périphérique de la liaison menuiserie maçonnerie.
■ : entaille périphérique ménagée dans le cadre de la fenêtre et destinée à recevoir le vitrage.
■ : petite baguette en bois ou profilé de faible section en métal ou en PVC servant à maintenir le vitrage dans les feuillures d’un châssis ouvrant ou dormant. Suivant la nature de la menuiserie, la parclose peut être clouée ou clipée (fixée à l’aide d’un clip).
■ : pâte à base d’huile de lin destinée à fixer les vitrages dans les feuillures des châssis. Le mastic est de nos jours remplacé par des joints souples et des parcloses.
■ : traverse basse dormante d’une porte-fenêtre ou d’une porte d’entrée souvent réalisée en aluminium.
■ : partie visible du cadre dormant d’une fenêtre lorsque l’on observe celle-ci de l’extérieur.
■ : baguette horizontale ou verticale en bois, métal ou PVC, mise en place dans les châssis vitrés des fenêtres et des portes-fenêtres. Les petits bois ou croisillons peuvent soit diviser réellement les vitrages, soit faire partie d’un cadre mobile ou non appliqué sur le verre. Il existe aussi des petits bois intégrés dans l’épaisseur de la lame d’air d’un double vitrage.
■ : arrondi en demi-cercle usiné sur le bord d’un montant ouvrant de fenêtre à la française ou de porte-fenêtre en bois. Ce montant appelé battant mouton s’emboîte, à la fermeture de la fenêtre, dans la gueule-de-loup du montant ouvrant opposé.
■ : gorge demi-ronde usinée sur le bord d’un montant ouvrant. Ce montant appelé également gueule-de-loup reçoit le battant mouton. Ce type de fermeture est, de nos jours, réservé, aux fenêtres non isolantes à simple vitrage.
■ : languette d’un montant de rive de fenêtre et de porte-fenêtre en bois. En position fermée, la noix s’emboîte dans la contre-noix du montant dormant.
■ : bâti dormant dont les dimensions sont celles de la baie dans laquelle il est fixé. Sa largeur correspond à l’épaisseur de l’isolant thermique. Surtout utilisé pour la mise en place des menuiseries en aluminium. Le précadre autorise la pose du doublage intérieur sans la présence des menuiseries. La fixation de celles-ci peut être différée dans le but de les protéger contre les chocs et les dégradations éventuelles. Il existe d’autres types de précadres définis au chapitre no-3.
■ : terme utilisé pour désigner un élément en acier, aluminium ou en PVC. Les profilés comportent généralement des parties centrales évidées appelées chambres ou alvéoles. Les profilés en aluminium peuvent être à rupture de pont thermique. Ils sont alors constitués de deux parties reliées entre elles par des éléments de jonction appelées barrettes qui améliorent les performances thermiques en limitant les échanges thermiques entre l’intérieur et l’extérieur et en supprimant notamment les phénomènes de condensation.
■ : remplissage en verre des châssis ouvrants et des châssis dormants des fenêtres et des portes-fenêtres. On distingue plusieurs types de vitrages décrits ci-après.
■ ou simple vitrage : vitrage qui, constitué d’une seule épaisseur de verre, assure uniquement une fonction d’éclairement. Il est de moins en moins utilisé pour vitrer les fenêtres.
■ ou vitrage isolant : vitrage composé de deux feuilles de verre solidarisées sur leur pourtour par un profilé intercalaire métallique. L’épaisseur de la lame d’air déshydraté qui sépare les deux plaques varie de 10 à 16-mm environ. La présence de la lame d’air améliore les performances d’isolation thermique du vitrage. Celles-ci peuvent encore être augmentées par deux procédés différents :
- Le remplacement de la lame d’air par un gaz rare, l’argon, qui, mieux que l’air, s’oppose aux échanges de chaleur.
- La présence d’une couche dite à « faible émissivité », à base d’oxydes métalliques transparents déposés sur le verre intérieur, côté lame d’air. Cette couche retient dans la pièce une partie du rayonnement solaire qui y est entré.
Les désignations habituelles des doubles vitrages font référence aux épaisseurs des différents éléments qui les composent. Ainsi l’appellation « 4.12.4 » désigne un vitrage constitué de deux verres de 4-mm d’épaisseur séparés par une lame d’air de 12-mm.
■ : double vitrage dont un des deux côtés est un verre feuilleté. En cas de bris de verre, les éclats restent collés sur le film. L’appellation « 4.10.33.1 » désigne un double vitrage composé d’un verre extérieur de 4-mm, d’une lame d’air de 10-mm et de deux verres de 3-mm solidarisés par un film de PVB. La propriété anti-effraction du vitrage est directement liée à l’épaisseur des verres et au nombre de films superposés.
Il existe également des double vitrages dont un des deux verres possède des spécificités particulières : verre translucide, verre granité, verre teinté…
■ appelé aussi vitrage asymétrique : double vitrage dont un des deux verres est plus épais que l’autre. Cette caractéristique permet d’améliorer l’isolation acoustique en atténuant le niveau des bruits extérieurs.
■ : verre comportant un fin treillis métallique noyé dans son épaisseur.
■ : verre spécial dont le mode de fabrication le rend moins coupant en cas de rupture et aussi plus résistant aux chocs.
■ : vitrage constitué de deux feuilles de verre collées entre elles par l’intermédiaire d’un film plastique très résistant en butyral de polyvinyle (PVB) de 0,4-mm d’épaisseur.
■ : élément en verre d’une fenêtre ou d’une porte-fenêtre.
■ : vitrage rapporté sur un simple vitrage existant de manière à créer un double vitrage. Le survitrage mis en place dans un cadre en PVC ou en aluminium peut être fixe ou ouvrant.
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