l’escalier monumental, de type vis hors-œuvre, octogonal, dont trois côtés sont encastrés dans le bâtiment lui-même. L’escalier, couvert de fines sculptures Renaissance, d’ornements italianisants et d’emblèmes royaux, s’ouvre entre les contreforts par de larges baies sur la cour du château. Sa voûte dallée, de forme hélicoïdale, annonce les innovations sur l’architecture des escaliers, qui deviennent, plus qu’un élément fonctionnel, un ajout esthétique majeur.
À la base du château et au cœur du donjon, se dresse un escalier extraordinaire : il
est double. Cet escalier, large de huit mètres, est en vis. Il est constitué de deux
rampes engagées l’une dans l’autre, les deux révolutions se suivant sans jamais se
réunir. Une personne qui descend cet escalier ne rencontrera donc jamais une
personne qui le monte ! Mademoiselle de Montpensier, ou la Grande
Mademoiselle, raconte dans ses Mémoires (1659) que son père aimait beaucoup
jouer avec elle dans cet escalier.
Cet escalier en vis permet d’accéder à la grande terrasse qui offre une vue sur les
cheminées et chapiteaux du toit en faisant le tour du donjon. Il se termine par une
lanterne, ou cabinet à jour, couronnée d’une immense fleur de lys que l’on peut
apercevoir de loin.
Alors que dans les châteaux du Val de Loire, apparaît l’escalier à rampes droites,
l’escalier en vis témoigne d’une tradition française. Les architectes innovent en
multipliant les révolutions et en évidant les murs entre les contreforts d’angle. À
l’aspect fonctionnel vient s’ajouter un aspect convivial (des balcons surplombent
l’intérieur du donjon).
est double. Cet escalier, large de huit mètres, est en vis. Il est constitué de deux
rampes engagées l’une dans l’autre, les deux révolutions se suivant sans jamais se
réunir. Une personne qui descend cet escalier ne rencontrera donc jamais une
personne qui le monte ! Mademoiselle de Montpensier, ou la Grande
Mademoiselle, raconte dans ses Mémoires (1659) que son père aimait beaucoup
jouer avec elle dans cet escalier.
Cet escalier en vis permet d’accéder à la grande terrasse qui offre une vue sur les
cheminées et chapiteaux du toit en faisant le tour du donjon. Il se termine par une
lanterne, ou cabinet à jour, couronnée d’une immense fleur de lys que l’on peut
apercevoir de loin.
Alors que dans les châteaux du Val de Loire, apparaît l’escalier à rampes droites,
l’escalier en vis témoigne d’une tradition française. Les architectes innovent en
multipliant les révolutions et en évidant les murs entre les contreforts d’angle. À
l’aspect fonctionnel vient s’ajouter un aspect convivial (des balcons surplombent
l’intérieur du donjon).
L’escalier à double révolution [ou double vis] placé au centre de l’édifice est attribué à Léonard de Vinci qui avait imaginé au départ en concevoir un quadruple, mais il n’a été édifié que vers 1545. Comme son nom l’indique, il comporte deux volées d’escaliers suivant un schéma de double hélice, à la manière des deux troncs enlacés qui représentent l’arbre de vie au Moyen Âge. Les deux hélices sont imbriquées l’une dans l’autre sans communication, même visuelle.
Révolution : mouvement autour d’un
axe ou d’un point central.
Mademoiselle de
Montpensier (1627-1693) : princesse
française, petite-fille d’Henri IV.
Chapiteau : élément élargi qui forme
le sommet d’une colonne,
d’un pilier.
axe ou d’un point central.
Mademoiselle de
Montpensier (1627-1693) : princesse
française, petite-fille d’Henri IV.
Chapiteau : élément élargi qui forme
le sommet d’une colonne,
d’un pilier.
Entrée de l’escalier à double
révolution : une personne qui monte
par l’entrée tout de suite à gauche ne
rencontre pas une personne qui monte
par l’entrée de droite.
révolution : une personne qui monte
par l’entrée tout de suite à gauche ne
rencontre pas une personne qui monte
par l’entrée de droite.