LES MÉTIERS DU BÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

Le domaine du bâtiment et du travaux publics regroupe en son sein plusieurs métiers (Charpente, Conduite d’engins de chantier, Conduite de chantier, Couverture toiture, Électricité, Génie civil, Génie climatique, Maçonnerie, Plomberie …) découvrez les dans cet article

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Le charpentier conçoit et réalise les ossatures qui serviront de support aux menuiseries et aux couvertures de bâtiments. Après le traçage des bois en atelier, l’exécution des assemblages, il réalise le levage et le montage sur chantier.
Le charpentier intervient sur tous les types de constructions : maisons à ossature en bois, immeubles, hangars agricoles, bâtiments industriels, aménagement et mobilier urbain. Sa fonction principale est de donner à la maison son toit. Il façonne pour cela des poutres, les assemble et installe l’ensemble. Le charpentier intervient également dans le tracé et la pose (ou levée) des escaliers, opérations qui nécessitent rigueur et précision ! Connaissances géométriques et mathématiques de base sont indispensables pour la conception et le tracé des charpentes. Des notions d’informatique sont de plus en plus demandées pour pouvoir se servir des logiciels disponibles dans le domaine.
Pour ces ouvrages, le charpentier utilise principalement le bois. Ce matériau offre selon ses origines une grande variété de résistance, de dureté que le charpentier doit connaître et maîtriser. La science de la résistance des matériaux, la science du trait et celle du geste ne doivent pas avoir de secrets pour lui. De plus en plus de nouveaux matériaux tels que les composites, les plastiques, le verre, l’aluminium, le PVC, le métal sont utilisés en charpente et représentent autant de techniques de façonnage à maîtriser. De plus en plus, le charpentier développe des accessoires de charpente type lucarnes ou soupentes qui permettent d’aménager les combles.
A savoir : l’agencement de cuisine, de magasins ou encore l’installation de placards est du ressort du menuisier agenceur.
Enfin, le charpentier n’est jamais seul sur son chantier et il doit avoir le goût du travail en équipe.

Le coffreur boiseur est un maçon spécialisé dans l’utilisation du béton armé. La technique employée n’a que peu de rapport avec la maçonnerie traditionnelle utilisant la pierre ou la brique ou les parpaings. Le coffreur intervient surtout au niveau des fondations et des dalles. Les grands ouvrages du génie civil constituent son domaine de prédilection : ponts, barrages, centrales, etc.
A partir des plans fournis le coffreur prévoit la quantité de béton nécessaire, le bois et les matériaux dont il a besoin. Il réalise des boisages et des moules appelés coffrages. Ces derniers ont la forme exacte des parties de maçonnerie qu’il a à construire. La solidité du coffrage doit être à la mesure de la quantité de béton qui va y être coulée. Si le coffrage est construit séparément une grue le met en place sur le chantier. Le coffreur supervise cette opération. Il assure l’étanchéité du coffrage avec des bandes adhésives pour éviter de laisser passer le béton liquide qui y sera versé. Il huile l’intérieur du coffrage pour empêcher que le ciment n’y colle en séchant. Une armature en ferraille peut renforcer le coffrage. Le béton est versé par une benne. Une fois le béton sec, le coffrage est retiré et peut être réutilisé pour une autre partie du chantier.
Le coffreur peut aussi réaliser des moules pour éléments préfabriqués comme des poteaux ou des panneaux.
Le coffreur travaille, en équipe, sur des chantiers, en plein air et par tous les temps ou presque. Il porte des charges, gravit des échelles, se déplace sur des échafaudages. Les consignes de sécurité en vigueur dans le BTP le concerne au premier chef. C’est aussi un métier où se déplace en fonction des chantiers.

Aux commandes d’un bouteur, d’une pelle mécanique ou d’une chargeuse, le conducteur d’engins effectue sur les chantiers tous les travaux de creusement, de déblaiement, de nivellement ou de terrassement. Le conducteur peut acheminer son engin sur le chantier à l’aide d’un véhicule porteur.
Sous la direction d’un chef d’équipe ou du chef de chantier, le conducteur d’engins a pour mission de préparer le terrain. Au-delà de la conduite, il est chargé de l’entretien des engins et doit être capable d’effectuer de petites réparations.
Il effectue tous les travaux de déblaiement, de nivellement ou de terrassement. Il est présent sur tous les chantiers où il conduit divers engins sur roues ou sur chenilles. Bouteurs, pelles mécaniques, niveleurs, chargeuses demandent une grande maîtrise car en plus du déplacement dans l’espace, il faut parfois simultanément manœuvrer pelle, grue, charger, décharger d’énormes quantités de matériaux avec la précision d’un… chirurgien !
Le conducteur d’engins doit connaître les possibilités de la machine qu’il manie sur les différents terrains sur lesquels il peut intervenir. Il doit avoir des compétences en mécanique pour entretenir le matériel en bon état et signaler les anomalies.
Selon la nature du chantier il peut diriger différents engins ou être spécialisé sur un type particulier : pelleteuse, grue automotrice….
De bons réflexes, du sang-froid, de la prudence et beaucoup d’attention pour éviter incidents et accidents sont indispensables à cet homme (les femmes sont encore rares dans la profession) qui travaille seul ou en équipe.

Le grutier est un technicien de chantier très qualifié dans la conduite et la manœuvre de tous les engins de levage en hauteur ou très grande hauteur. Il déplace et répartit des matériaux avec une grue à tour pourvue d’une cabine.
Au début du chantier le grutier procède au montage de la grue après avoir défini le tracé de la voie indispensable lorsque la grue devra se déplacer. Il assure sa mise en route. Après avoir veillé à l’amarrage correct des matériaux, il vérifie que le poids du chargement ne dépasse pas les limites prévues. Il doit donc savoir lire des graphiques de charge. Suivant l’avancée du chantier il déplace et distribue des matériaux divers : parpaings, d’échafaudages, autres outils ou machines de chantier, éléments de béton armé, murs préfabriqués, etc. Toujours des charges très lourdes. Il peut effectuer ces tâches sans visibilité en se fiant aux consignes de signaleurs. Le grutier a la responsabilité de l’entretien courant de son engin graissage, vérification des freins, entretien des câbles. Il détecte les pannes et les répare si elles sont simples.
Le grutier travaille souvent en cabine située très en hauteur. Et par tous les temps sauf par grand vent. Bien que membre d’une équipe, il est isolé dans sa cabine qui peut être située à plus de 30 mètres du sol. Il communique avec ses signaleurs par radio ou par gestes lorsque la distance n’est pas trop grande. Il peut effectuer des travaux de nuit et doit se déplacer en fonction des chantiers. Les consignes de sécurité à respecter sont strictes. Etre sujet au vertige interdit formellement l’exercice de ce métier.

L’agent des travaux publics est un technicien chargé des travaux d’entretien de la voirie : routes, ouvrages d’art et leurs dépendances (signalisation, fossés). Il peut aussi travailler sur des voies fluviales ou des voies aériennes, pour le compte de l’Etat et des collectivités territoriales.
L’agent des travaux publics travaille sur différents types de chantiers et de lieux. Dans le bâtiment et les travaux publics (BTP), ou sur les gros ouvrages de génie civil comme les barrages, les viaducs, sur des chantiers de constructions neuves ou en réhabilitation, voire au sein de petites équipes dont la composition peut varier selon la nature des travaux.
Il doit souvent se déplacer, d’un chantier à l’autre. Bien qu’il ait des horaires réguliers de travail, il peut, parfois, être astreint à la réalisation des travaux spécifiques (sur routes, par exemple) pouvant entraîner une activité pendant les fins de semaine ou la nuit.
L’agent des travaux publics est avant tout un technicien, capable de lire un plan et de réaliser un tracé sur le terrain. Il fait le choix des outils de travail qui tiennent compte du terrain et des matériaux, réalise le signalement d’un chantier en respectant les consignes de sécurité, choisit l’utilisation des matériaux dans les conditions requises (alignement, planéité, surfaçage…) ou effectue la manoeuvre d’engins de chantier.
De plus, il doit savoir conduire des engins de transport, de stockage ou de démolition. Parfois même, la possession du brevet de plongée est nécessaire, car, il peut être appelé à travailler en mer ou sur un fleuve. Par ailleurs, il doit savoir manipuler des charges, supporter des positions et des conditions particulières comme le bruit, la poussière, les odeurs.

Le chef de chantier organise et suit la réalisation de tout ou partie d’un chantier de travaux publics ou de construction de bâtiment. Il rassemble les informations nécessaires à sa gestion, gère et anime les équipes dont il a la responsabilité.
Selon la taille du chantier, le chef de chantier dirige en partie ou en totalité les travaux. Il supervise l’installation du chantier, la livraison et la réception des engins et des matériaux. Il seconde le conducteur de travaux dans le contrôle des approvisionnements et la gestion du personnel.
Présent en permanence sur le chantier, il organise le travail à partir des plans qui lui ont été confiés et coordonne l’action des différents corps de métiers présents simultanément ou successivement sur le chantier. Il est responsable des délais d’exécution et définit les volumes d’heures et de main d’œuvre nécessaires. Il doit avoir une bonne appréciation des conditions concrètes de réalisation des tâches, des besoins en hommes et des matériels à mettre en œuvre. La fin de la journée est dédiée aux travaux administratifs : comptes rendus et préparations de réunions de chantier.
Le chef de chantier veille également à l’hygiène et au respect des règles de sécurité du travail particulièrement importants dans le domaine des travaux publics. Vêtu d’une « tenue de chantier » – bottes et casque – il travaille le plus souvent en plein air sur les chantiers de gros œuvre ou de travaux publics.
Très mobile, le chef de chantier est appelé à se déplacer et à effectuer de nombreuses visites sur le terrain. Son rythme de travail peut être modifié par des impératifs techniques, des délais à respecter et surtout les intempéries.

Le chef de scierie est une personne spécialisée dans les métiers du bois. Il a pour tâche principale de manager l’équipe au sein d’une scierie : définir les postes de travail, organiser et répartir les tâches en fonction des plannings de commande. Il doit aussi gérer la scierie en tant que centre de profit.
Exerçant principalement son métier dans l’atelier de production de la scierie, il a, à sa charge, toute l’équipe de production du bois et s’occupe de l’affectation des tâches spécifiques aux techniciens. A ce titre, il est le garant, non seulement, de la bonne exécution du travail, mais aussi du bon respect des normes de sécurité.
De plus, hors de sa sphère technique, il peut travailler au bureau. Dans ce cas, il élabore des commandes et en adresse aux fournisseurs dont il est appelé à recevoir de temps en temps. C’est lui qui réceptionne le matériel, procède à son inspection et reçoit les clients auxquels il peut prodiguer des conseils et orienter leurs décisions d’achat. Il peut également être amené à effectuer des déplacements pour rencontrer des clients ou des fournisseurs. Il réalise alors le travail administratif.
Par ailleurs, technicien par essence, il peut gérer un atelier de production ou plusieurs. Pour cela, il a besoin de diplomatie et de doigté pour gérer l’équipe de techniciens divers qui est à son service.
La chaîne de production du bois, le parc à grumes où se préparent les bois avant sciage et le programme des activités de la scierie qui tient compte des bois qui conviennent aux commandes, l’unité de sciage où s’effectuent les différents types de sciages et la gestion production sont de son ressort.
Technicien spécialisé dans le bois, il est préoccupé en permanence par le souci de productivité, et il doit veiller à la sécurité des personnes et des biens. Il doit savoir que la réalisation d’un programme de fabrication pose des problèmes difficiles et nécessite des choix qui tiennent compte des caractéristiques géométriques des grumes et de la qualité du bois.
Enfin, il doit ajouter à ces qualités, celle d’un bon commercial. C’est lui qui supervise les expéditions et gère les produits finis en fonction des commandes, assure les relations commerciales et techniques avec les clients.

Dans le bâtiment et les travaux publics, le conducteur de travaux planifie, organise et contrôle les travaux de construction, d’aménagement ou d’équipement des chantiers. Il encadre par l’intermédiaire des chefs de chantier une ou plusieurs équipes de techniciens, d’ouvriers ou de compagnons.
Le conducteur de travaux est un homme de terrain et ses activités varient beaucoup selon la taille du chantier et la structure de l’entreprise. Il dépend directement du chef d’entreprise ou du directeur des travaux. Il est responsable de la qualité des travaux effectués, de la tenue des délais et du respect du budget. Il contrôle toutes les étapes du chantier, depuis l’étude du dossier jusqu’à la réception des travaux.
Toujours en déplacement, il fait le lien entre tous les intervenants, décideurs ou exécutants.
Il étudie le dossier concernant le projet de construction, les plans d’architecte, les différents cahiers des charges, les devis.
Il effectue les démarches administratives et techniques d’ouverture du chantier.
Il assure la gestion financière, organise les approvisionnements.
Il intervient dans le choix des matériaux et des équipements utilisés ainsi que dans les négociations avec les sous-traitants.
Il surveille l’avancement des travaux, étudie avec les ingénieurs les problèmes rencontrés et veille aussi au respect des dispositifs de sécurité.
Il décide de la composition des équipes et gère les plannings de travail. Il peut participer au recrutement des personnels.
Le conducteur de travaux rédige les rapports de chantier et rencontre les clients.
Il travaille aussi dans des bureaux d’études techniques ou des cabinets d’architecte. Dans le secteur des travaux publics beaucoup d’entre eux travaillent à l’étranger.

Le cordiste est un professionnel du bâtiment, du génie civil ou d’une entreprise de nettoyage ou d’entretien qui travaille en hauteur, à l’aide de cordes, pour exécuter des travaux d’accès très difficiles, hors d’atteinte de tout échafaudage. Il a donc une spécialité première (électricien, peintre, agent d’entretien, soudeur, etc.) qu’il exerce dans des conditions particulières : celles d’un alpiniste.
Le cordiste accompli son travail suspendu dans les airs. Il intervient sur toutes les constructions et ouvrage d’art en hauteur : viaducs, ponts suspendus, grues, téléphériques, flèches de cathédrales, barrages, tours ou… Tour Eiffel. C’est un homme du bâtiment, de la maintenance ou du nettoyage. Il restaure, peint, maçonne, fore, soude, monte des installations et des connections électriques. Cordes, baudrier, sellette, poignée autoblocante, descendeur et mousquetons sont les accessoires indispensables de son métier acrobatique. Le cordiste possède d’abord les savoir-faire de son secteur d’activité d’origine (génie civil, entretien…) et il a la passion du vide et une condition physique à toute épreuve. Les consignes de sécurité sont évidemment très strictes.
Il opère en équipe sur des chantiers, toujours à l’air libre, harnaché et assuré comme un alpiniste sur une paroi. Les réglages sont de mises avant chaque intervention et le plus souvent avant chaque étape. Le cordiste tient le plus grand compte des bulletins météo : pluie, vent et froid peuvent empêcher l’accès même au chantier. Il se déplace beaucoup en fonction de ses interventions.
Dans le domaine de l’emploi ce métier ne cesse de croître. La demande de cordistes s’étend à d’autres secteurs comme les spectacles et l’organisation d’événements. Dans le BTP on compte quelque 250 entreprises spécialisées dont le chiffre d’affaires augmente régulièrement.

Rattaché à la direction de l’eau et de l’assainissement des collectivités locales ou exerçant son métier pour le compte des sociétés privées de distribution et d’assainissement de l’eau, l’égoutier est une personne dont le métier consiste à relever les compteurs, effectuer l’entretien et les petites réparations du réseau d’eau potable et d’assainissement. A ce titre, il recherche les fuites, réalise les branchements sur le réseau et les changements de compteurs d’eau potable.
L’égoutier entretient et nettoie les canalisations d’assainissement et les ouvrages qui s’y rapportent à l’instar des regards de branchements, siphons, etc. qui sont situés sous la voirie et dans les stations de relèvement et de pompage.
Sur le terrain, l’égoutier visite le réseau d’assainissement pour y détecter des anomalies : obstructions, débordements…. Il effectue l’entretien, surveille, procède au curage et au nettoyage du réseau d’évacuation des eaux usées. Il peut aussi déboucher les canalisations. Il colmate les fuites sur les conduites et effectue les réparations des ouvrages et des réseaux d’assainissement.
Bon technicien, il a la maîtrise des machines et des outils que peut mettre à sa disposition sa hiérarchie. Dans ce cas, il peut, par exemple, être appelé à utiliser les moyens mécaniques et hydrauliques de haute pression, savoir utiliser une caméra téléguidée pour la visite des canalisations de réseaux et interpréter les images fournies.
Par ailleurs, il dispose du savoir-faire nécessaire pour accomplir efficacement ses missions. A ce titre, la responsabilité de définir la fréquence, organiser l’entretien du réseau à charge, détecter les dysfonctionnements d’un réseau et mettre en place la solution adaptée, identifier les fuites et leurs origines, effectuer des réparations de premier niveau ou de prendre l’initiative d’une intervention curative ou préventive lui incombent totalement.
A lui aussi de diagnostiquer la limite au-delà de laquelle l’appel à un spécialiste est indispensable. Il doit suivre les travaux réalisés par les entreprises privées sur le réseau d’eau potable ou eaux usées, lire et comprendre une notice d’entretien, un plan, une consigne de sécurité, réaliser un petit levé de plan ou effectuer des repères cartographiques sur le terrain.
Il doit avoir une excellente condition physique. Il peut travailler en autonomie. Pour cela, il doit être capable de prendre des initiatives dans le cadre des interventions curatives ou préventives de premier degré, savoir organiser son travail.
Synonymes : ouvrier d’entretien réseau d’eau potable et assainissement, Agent d’assainissement, agent de réseau d’assainissement, agent de curage, agent de salubrité, ouvrier d’entretien des réseaux d’assainissement.

L’ingénieur BTP est, dans la majorité des cas, un homme. Construction et entretien des routes, des lignes de TGV, des canalisations… : il travaille alors au sein d’une entreprise de travaux publics. Dans une entreprise du bâtiment, c’est à lui que revient la responsabilité de l’édification d’un immeuble, d’un supermarché, un complexe ou un lotissement quelconque.
Ses missions sont variées et se déclinent en trois grands aspects. Primo, l’aspect commercial qui lui est nécessaire pour décrocher de nouveaux contrats, évaluer le coût d’un projet et tenter de remporter l’affaire. En second lieu, les études et méthodes qui tiennent compte des choix techniques à adopter selon les besoins du client et pour élaborer le plan d’installation du chantier. Ensuite, la fonction travaux pour organiser le chantier, superviser les travaux et veiller sur les engins.
Lui reviennent : l’étude et l’évaluation du prix de revient d’un projet de construction, les variantes techniques, l’établissement des devis, du début jusqu’à la fin, les nouveaux contrats, le montage et le suivi des opérations avec les clients.
A sa charge sur le plan technique : le calcul de structures en béton ou métalliques ou encore en infrastructure routière. La conception, l’élaboration du plan d’installation d’un chantier en matériel et en homme, les plannings et la prévention et les risques d’accident relèvent de ses compétences.
De plus, il est responsable du déroulement des travaux, coordonne l’intervention des différentes entreprises, gère l’approvisionnement des matériaux et les équipements nécessaires. Il doit organiser le chantier, prévoir les plannings, assurer les relations avec les fournisseurs. C’est lui qui doit trouver la solution en cas de survenance d’un problème technique. Il est le garant du parc des machines en termes d’investissements, de location ou de maintenance.
Homme ouvert à la communication, il doit posséder d’excellentes qualités relationnelles. Il doit écouter le client, comprendre ses desiderata et lui prodiguer des conseils. Il est garant des solutions qu’il préconise.
Enfin, il doit travailler en équipe. Avec ses collègues des différents services, mais aussi avec des intervenants extérieurs : architectes, clients (privés ou publics) sous-traitants, fournisseurs, professionnels des bureaux de contrôle.

Le monteur en échafaudage est un technicien qui peut exercer dans le bâtiment ou sur tout autre ouvrage de génie civil. Il aménage les chantiers, et réalise le montage et le démontage des échafaudages ou leur fixation.
Le monteur en échafaudage réalise des ensembles métalliques en assemblant des pièces plates et des tubes en métal. Il effectue leur montage, procède à leur fixation et leur règlement sur le chantier. Il participe ainsi à l’édification des charpentes ou à l’ossature d’édifices divers tels les hangars, bâtiments industriels, ponts, passerelles ou échafaudages, les structures de circulation et de rassemblement.
De façon pratique, les tâches réalisées sont les suivantes : employer des outils, des engins et des installations techniques, les maintenir en bon état ; effectuer des mesurages ; entretenir, stocker et transporter des éléments d’échafaudages ; évaluer la résistance des éléments porteurs et en assurer la portance ; ancrer les échafaudages, contrôler et justifier les ancrages : monter des échafaudages de travail et de protection ; monter des échafaudages porteurs et de coffrages de base.
Au premier plan de ses préoccupations : la sécurité, non seulement pour le chantier, mais aussi pour les autres agents de travaux. Il applique des mesures d’assurance-qualité.
Le monteur en échafaudage doit aussi préserver l’environnement sur le chantier.
Enfin, ce technicien des métiers du bâtiment doit être de bonne condition physique, être agile et avoir le sens de l’équilibre. La dangerosité du métier exige d’ailleurs d’appliquer les consignes de sécurité. Il nécessite une capacité de travailler à proximité du vide.

Le solier-moquettiste assure la pose de tous les revêtements autres que le carrelage et le parquet traditionnel. Il est souvent en contact avec les clients qu’il est amené à guider et à conseiller. Il travaille le plus souvent directement pour un distributeur de revêtements de sols et de moquettes qui inclut, ou non, la pose dans le prix de vente du matériel.
Que ce soit sur le sol ou sur les murs, le solier-moquettiste pose toutes sortes de revêtements : linoléum, moquettes, mosaïques collées, matières plastiques, textile… Il procède d’abord dans un logement ancien à la préparation du support, c’est-à-dire le ponçage, voire le décapage et le nivellement du sol ou des murs en cas d’usure importante. Ensuite, il doit préparer la matière qu’il va poser (moquette, carreaux…), la découper ou l’assembler avec un soin extrême aux mesures de la pièce. La pose elle-même du revêtement s’effectue à l’aide de toutes sortes d’instruments, tels que marteau de tapissier, la tenaille, la tendeuse. Les travaux de finition de pose peuvent comporter quelques menus travaux d’électricité (remontage d’une prise de courant, par exemple) et des reprises de peinture.
Le solier-moquettiste travaille à l’intérieur, dans une atmosphère poussiéreuse ou malodorante et dans des positions généralement fatigantes (debout, à genoux ou sur des échelles).
Ses déplacements sont fréquents et les horaires peuvent être irréguliers pour rattraper un retard de chantier. Outre une bonne condition physique, il doit avoir le sens du contact, car il doit dialoguer avec les clients et les souvent les conseiller.

L’« homme des toits » réalise ou répare les toitures des immeubles collectifs ou des maisons individuelles. Il intervient après la mise en place de la charpente. Le couvreur peut aussi effectuer la pose de l’isolation thermique sous le toit. Il peut également accomplir des travaux de restauration : clochers d’églises et dômes de monuments historiques.
A partir d’un plan, il prépare la surface à couvrir. Il fixe sur la charpente les bardeaux ou pièces de bois étroites et plates. Il y dispose le matériau de couverture : tuiles de terre cuite ou de béton, ardoises, aluminium, zinc, verre. Il calcule au centimètre près la position des tuiles l’une sur l’autre en fonction de la pente du toit. Il utilise des crampons, des crochets ou des clous pour fixer la couverture. Il scelle les matériaux et effectue des raccords à l’aide de plâtre, ciment, chaux et sable. Il assure également la pose de gouttières, de lucarnes et des raccords de cheminée. Tout cela, bien sûr, après avoir posé des échafaudages et le dispositif de sécurité qui les accompagne.
Le couvreur travaille été comme hiver sur les toits, le plus souvent accroupi ou agenouillé, dans des positions souvent inconfortables. Plus que tout autre professionnel du bâtiment, il doit respecter les règles de sécurité en vigueur. Il travaille en équipe sur des chantiers, le plus souvent pour des entreprises du bâtiment et de travaux publics. Des déplacements parfois importants sont à prévoir lorsqu’il est employé sur un grand chantier. Il peut également s’installer à son compte et se spécialiser dans la maison individuelle.

Bureaux ou habitations, quel que soit le lieu du projet, le chef de chantier en installations électriques veille aux préparatifs, au lancement et au suivi des opérations. Assurant le lien entre le bureau d’études et les monteurs électriciens, ce professionnel commence par étudier les plans de l’installation à réaliser. Ce schéma à l’appui, il repère sur le terrain le tracé prévu pour les câblages et l’emplacement des armoires électriques, disjoncteurs et autres matériels.
Cette étude peut le conduire à proposer des modifications aux plans initialement prévus. A lui ensuite de commander matériels et outillages nécessaires à la bonne réalisation des travaux. Il élabore également le planning des opérations et répartit les tâches entre les équipes. Le chantier démarré, il veille à la qualité du travail et au respect des délais. En fin de course, il participe à la mise en service de l’installation en assistant notamment à la vérification de sa qualité par un organisme de contrôle agréé.
Toujours prêt à conseiller et aider ses équipes, le chef de chantier en installations électriques, s’aménage bien souvent un bureau de fortune sur le lieu même du projet à réaliser. Heures supplémentaires et déplacements fréquents font partie de son quotidien.
Ce professionnel mobile, à l’excellente condition physique, ne craint ni les intempéries, ni le vide. C’est également un technicien polyvalent, possédant des compétences en automatismes industriels, en télécommunications mais également en domotique. Rigoureux et méthodique, le chef de chantier en installations électriques a de bonnes qualités de synthèse assorties d’un don pour l’organisation. C’est également une personne pourvue d’un grand sens des responsabilités. La sécurité du chantier et des intervenants repose sur ses épaules. Doué pour le relationnel, ce professionnel possède enfin de bonnes aptitudes au management.

Le contrôleur assure la surveillance et le contrôle des installations électriques ou électroniques. C’est aussi un spécialiste de la sécurité des installations industrielles.
Il sélectionne le matériel nécessaire à l’essai et au contrôle de l’installation. Il est chargé de vérifier que le matériel correspond aux normes et note dans un document l’ensemble des relevés de mesures ainsi que son diagnostic et ses conclusions. Suivant le type de contrôle effectué, il peut aussi assurer le montage, le réglage et l’entretien de l’installation.
Le contrôleur en électricité travaille en atelier quand il effectue un contrôle aux différents stades de la fabrication du produit. Quand il assure un contrôle de qualité ou d’amélioration de produit, il se déplace et s’installe dans un local isolé du bruit.
Les horaires peuvent être réguliers, de jour ou postés selon le mode d’organisation de l’entreprise, ou irréguliers s’il travaille sur demande d’intervention. Il travaille la plupart du temps debout et manipule souvent des charges (moteurs, bobines…).

L’électricien de maintenance effectue la surveillance, la maintenance et le dépannage courant des installations électriques de sites industriels ou de bâtiments.
L’électricien de maintenance contrôle, mesure, nettoie, resserre et remplace différents organes : contacts électriques, bornes, discontacteurs, disjoncteurs. Identifier le risque et s’en protéger fait partie du métier. Son outillage de base est constitué d’appareils de mesures électriques (multimètre), thermographiques et d’outillage (tournevis, pince à dénuder, clés…).
Avant d’intervenir, l’électricien étudie les dossiers de construction et de maintenance mis à sa disposition. Il y trouve les schémas de câblage, les plans d’équipement, le détail des tâches d’entretien à effectuer. Il prend également connaissance des procédures de remise sous tension, de la réglementation à respecter et des consignes d’hygiène et de sécurité. Il porte, selon le type d’intervention, un casque antibruit, des chaussures de sécurité, des gants, des lunettes, une protection respiratoire.
Il procède aux contrôles prévus dans le programme de maintenance : mesures (échauffement, isolation, tension, intensité, fréquence). En cas de panne, il en détermine l’origine en pratiquant une série de tests. Il décide des actions à mener pour remettre le système en état dans les meilleurs délais. Il remplace la pièce ou le composant défectueux, modifie le câblage, procède aux raccordements. Il effectue les tests réglementaires de remise en service. Il remplit et signe des fiches techniques d’intervention afin de constituer le dossier de maintenance des appareils.
Soumis au bruit, il travaille parfois dans des positions inconfortables. Il peut effectuer un travail posté, de nuit ou en astreinte. Il est employé dans les services de maintenance des entreprises industrielles ou de transport. Dans le cadre d’un service après-vente, il est amené à effectuer des déplacements chez le client.

L’électricien en bâtiment effectue tous les travaux d’installations électriques, de distribution et de raccordement d’appareils électriques dans les bâtiments industriels, les logements et les bureaux.
L’électricien en bâtiment est traditionnellement chargé de l’équipement électrique des constructions. Il peut aussi être amené à participer à des installations plus complexes comme une climatisation ou un ascenseur. Dans le cadre d’un plan de rénovation, l’électricien remplace également les installations anciennes pour les rendre conformes aux nouvelles normes.
En se basant sur les plans, l’électricien détermine l’emplacement des éléments de l’installation électrique. Il procède ensuite à la pose des câbles, des fils, des tableaux ou des armoires électriques et des prises. Tous les travaux de mises aux normes de sécurité électriques lui incombent également.
Les activités de l’électricien du bâtiment couvrent un grand nombre d’installations différentes. Sur les chantiers importants, l’électricien se réfère aux schémas de montage et aux plans établis par les architectes ou les ingénieurs. Après la mise en service, il est le plus souvent chargé de la maintenance.
Les automatismes (domotique) sont aujourd’hui très appréciés et représentent un renouvellement du travail de l’électricien. Tous ces marchés requièrent une technicité sans faille, à laquelle les électriciens doivent s’adapter.

Eclairage, alarme ou porte automatique, l’électricien installateur connaît ces équipements sur le bout des doigts. Indépendant, employé d’un artisan ou salarié d’une entreprise de BTP, il se charge de leur installation, de leur raccordement et de leur distribution, dans le strict respect des normes de sécurité en vigueur.
Bureau ou habitation, l’électricien installateur commence par étudier les plans et schémas de l’installation à réaliser et à déterminer l’emplacement de chaque élément. Après avoir vérifié que tout le matériel et l’outillage nécessaires sont en sa possession, il procède à la pose des câbles, des prises, des fils et des armoires électriques. Il effectue tous les raccordements puis réalise une série de tests afin de juger de la conformité de l’installation. Enfin, en présence du chef de chantier et du client, il participe à sa mise en service. Par la suite, ses compétences peuvent être mises à contribution pour la maintenance et le dépannage de l’installation. C’est donc un technicien polyvalent. Sur certains chantiers, il peut aussi collaborer à la mise en place d’appareils plus complexes, tels qu’une climatisation ou un ascenseur. Par ailleurs, la domotique offre aujourd’hui de nouvelles perspectives à ce professionnel, dont les talents sont de plus en plus sollicités en vidéosurveillance, câblages informatiques et téléphonie.
L’électricien installateur est un habile manuel, précis, rigoureux et vigilant dans son travail. La moindre erreur pouvant entraîner de graves répercussions en termes de sécurité. Se déplaçant de chantier en chantier, il n’est pas sujet au vertige et sait s’adapter aux contraintes du terrain. Travaillant en équipe, en contact avec des intervenants très différents, il possède également un bon relationnel.

Le monteur électricien en réseaux de distribution est le professionnel du raccordement électrique. Dans les villes ou à la campagne, il veille en permanence à assurer la fourniture d’électricité à tous les usagers, logements et entreprises. Sans cet homme de terrain au service de la clientèle, pas de transport d’énergie électrique.
Le monteur électricien en réseaux de distribution a deux activités principales : les raccordements au réseau électrique et la vérification régulière de l’état des équipements du réseau de distribution.
Les raccordements ou branchements sont la première étape pour amener le courant au logement de l’usager-client. Pour finir, le monteur doit installer le compteur ou le remplacer s’il est hors norme et poser le disjoncteur. Après ces travaux, il procède à la mise en service. Toutes opérations ultérieures touchant à l’électricité et se situant après le compteur sont du ressort de l’électricien du bâtiment.
Autre mission : la vérification régulière, l’amélioration et l’entretien des équipements du réseau de distribution c’est-à-dire des lignes et des postes électriques. Toute interruption de courant exige son intervention. Le monteur électricien en réseau de distribution détecte la panne et la localise afin de réparer au plus vite. Ces opérations obéissent à des procédures de sécurité très strictes. Aucune intervention ne se fait sans mise hors tension préalable avant de procéder aux réparations nécessaires : remplacement d’un appareillage, d’un isolateur, d’un câble, d’un pylône.
Il doit assurer l’entretien courant du réseau comme le désherbage, l’élagage ou le nettoyage des postes électriques.

Le canalisateur est un professionnel de l’eau, plus exactement de l’acheminement et de l’écoulement des eaux jusqu’aux sites de son utilisation : particuliers ou collectivités. Le canalisateur réalise et entretien des réseaux de canalisations pour l’adduction d’eau potable, la distribution d’eau industrielle et la collecte des eaux usées vers les usines de retraitement.
Le percement de tranchées avec les engins modernes de chantier et l’installation de conduites sur de longues distances constitue la tâche principale du canalisateur. Il participe aussi à la construction des châteaux d’eau, des réservoirs et des aqueducs qui assurent le transport de l’eau.
A partir des plans et schémas des constructions qui lui sont fournis, il pose des conduites de diamètres différents au fond de la tranchée ouverte à la pelle mécanique. Il effectue des branchements et aménage des ouvertures ou regards qui permettent l’accès aux canalisations pour les réparations et les visites d’entretien. L’adduction d’eau n’est plus son unique spécialité. Le canalisateur installe aussi des réseaux de câbles électriques, de conduites de gaz et désormais de câbles de télévision.
Après la pose de ces différents vecteurs il comble les trous et remet la voirie en état, réaménage routes, rues, trottoirs, caniveaux et bordures.
Le canalisateur travaille sur des chantiers de travaux neufs, d’amélioration et d’entretien.
Dans la quasi totalité des cas il travaille en plein air et par presque tous les temps. Seules des chutes de pluie importantes peuvent gêner son travail. Il lui arrive de travailler sous bâche. Ce métier n’est pas sans risques. Le port d’un casque est obligatoire, de même que des chaussures de sécurité. Le canalisateur travaille debout ou accroupi ou dans des positions souvent inconfortables. En cas d’urgence ses horaires peuvent s’étendre aux samedis et jours fériés.

Ouvrier ou technicien spécialisé dans les travaux de forage terrestres ou sous-marins, le foreur (eau, gaz, pétrole) réalise des forages pour déceler ou exploiter des nappes d’eau souterraines, du gaz ou du pétrole. Souvent, il est appelé à exécuter des travaux pour fondations spéciales sur des chantiers de génie civil, de travaux publics ou de BTP.
Travaillant essentiellement dans des chantiers, il a la responsabilité de l’ensemble des manœuvres de conduite de la machine à forer. Il réalise les forages dits de « reconnaissance » ou d’exploitation d’un gisement de gaz, de pétrole ou d’eau. Il peut aussi faire des travaux de fondations sur certains chantiers de travaux publics. Pour cela, il doit exécuter ces manœuvres selon les normes et critères définis par un programme préalablement établi.
Homme de terrain, le foreur peut travailler sur terre ou en mer. Il doit donc être bien formé pour faire face aux intempéries éventuelles. Ses horaires sont réguliers, de jour ou postés, mais sont tributaires des imprévus techniques qui entraînent systématiquement des dépassements.
De plus, son activité peut impliquer des déplacements lointains et fréquents. Pour cela, il doit être d’une grande disponibilité. Le débit de production (gaz, pétrole) commande le rythme de travail et sa durée : plusieurs semaines consécutives de travail suivies par plusieurs autres semaines de récupération.
Il doit savoir employer les appareils ou les machines à forer, en respectant un schéma d’implantation.
Soumis parfois a la mobilité, il doit maîtriser l’anglais, puisqu’il peut être appelé a exercer son métier a l’étranger, savoir conduire des engins de chantier, posséder des connaissances sur les caractéristiques physiques des sols. Compte tenu de son expérience, il peut se voir confier les missions d’encadrement d’une équipe. Il doit donc être capable d’établir des devis, concevoir des fiches de chantier, etc.
Enfin, d’une bonne condition physique, il doit être capable de supporter des conditions climatiques variées, d’appliquer des processus méthodologiques rigoureux et des normes de sécurité.

Le chauffagiste ou monteur en installations thermiques pose ou répare tous les éléments nécessaires à l’installation et à la bonne marche d’un système de chauffage (chaudière, radiateur, conduite, contact électrique) d’une maison individuelle ou d’un immeuble collectif.
A la fin d’un chantier c’est le chauffagiste qui effectue les réglages et la mise en service des installations thermiques de l’immeuble. Les réparations et dépannages lui incombent également. Il opère aussi sur les appareils de climatisation et de ventilation et effectue des travaux de calorifugeage ou isolation thermique. Pour exécuter ces opérations, le chauffagiste doit lire sur plan la disposition des appareils concernés et des tuyauteries. En fonction des configurations, il choisit l’outillage et les matériels nécessaires au travail sur le chantier. Il réalise le tracé des canalisations et effectue les travaux de percement et de fixation des éléments. Il façonne les canalisations, il les fixe et les raccorde aux éléments de l’installation : chaudière, pompes, vannes, radiateurs. Il travaille en concertation étroite avec l’électricien du bâtiment. Esprit logique, sens de l’observation et de l’organisation sont indispensables pour préparer son travail d’ensemble.
En général, le chauffagiste opère en équipe, en milieu couvert et empoussiéré sur un chantier d’immeuble neuf ou de rénovation ou chez un particulier. Dans ce dernier cas, il est en relation avec le client. Il se déplace de chantier en chantier. Les horaires sont réguliers sauf en cas de réparation d’urgence ou de maintenance qui peuvent entraîner des dépassements et parfois un travail le samedi ou un jour férié. Le transport de charges lourdes est fréquent et il opère souvent dans des positions corporelles inconfortables. Des normes strictes de sécurité sont à respecter.

Rattaché à la direction technique de son entreprise, ce technicien a pour mission principale de placer et d’assurer la maintenance des appareils de climatisation dans les usines, les supermarchés, les immeubles publics ou à usage d’habitation, etc.
Travaillant seul ou au sein d’une équipe, il installe les matériels de climatisation. C’est à lui qu’incombent la surveillance, l’entretien et le dépannage desdits matériels, des systèmes de réfrigération, de pompes à chaleur voire de chambres froides.
Pour cela, il doit se montrer apte à se déplacer pour des interventions sur différents sites : usines, immeubles d’habitation et de bureaux, hôpitaux, laboratoires, grandes surfaces, entrepôts, gares, aéroports, parcs d’exposition.
La connaissance des automatismes, de l’électronique de régulation, de la télésurveillance fait désormais partie de la qualification de l’installateur de climatisation. Mais la maintenance des équipements de froid et de climatisation reste un métier manuel pour lequel il doit utiliser un outillage spécifique, des appareils de mesures électriques (multimètre), physiques (manomètre), mécaniques (pompes à vide), et de soudage (chalumeau), etc.
Pour mener à bien ses missions, la connaissance de l’installation sur laquelle il intervient est nécessaire : dossier du constructeur, plans de l’installation (alimentation électrique, régulation…), historique des interventions (modifications récentes, incidents…). Il doit préparer les travaux à effectuer avec le programme de maintenance en vérifiant qu’il applique bien la réglementation en vigueur (contrôles, tests, pièces à changer…), choix des outillages, approvisionnement en pièces détachées.
Contrôler et diagnostiquer, remettre en état ou régler, effectuer les tâches d’entretien prévues : remplacement des filtres, appoint de fluide frigorigène, ajustement des cycles de fonctionnement, état des calorifuges, régler les organes mécaniques ou électroniques (température, pression, débit…) de façon à optimiser la consommation d’énergie, vérifier et rendre compte, s’assurer que l’installation fonctionne correctement – en particulier les dispositifs de régulation et de sécurité – comme spécifié dans la documentation disponible, remplir et signer des fiches techniques d’intervention qui permettront de constituer le dossier de maintenance de l’appareil et de retrouver l’ensemble des interventions effectuées, relèvent aussi de lui.
Compétences : automatismes, gestion technique centralisée, électrotechnique et télésurveillance.

Le monteur en installations thermiques pose et répare tous les éléments nécessaires à l’installation complète d’un équipement sanitaire ou de chauffage. Il effectue le réglage, la mise en service, voire le dépannage des installations.
Selon la taille des chantiers, sous la responsabilité d’un chef d’équipe ou d’un chef de chantier, le monteur en installations thermiques procède à la réalisation complète des installations de chauffage ou effectue un travail spécifique de pose. Il met en place des générateurs de chaleur (chaudières) ou de centrale de climatisation ainsi que tous les éléments annexes de ces installations (pompes, vannes, régulation).
Il lit et analyse les plans, choisit l’outillage et les matériels, réalise le tracé des canalisations et effectue les travaux précédant le percement et la fixation des éléments (pompes, vannes). Il pose les émetteurs diffuseurs de chaleur (radiateurs, convecteurs, diffuseurs d’air). Il assure les dépannages et les réparations. Il peut aussi procéder aux installations de climatisation ou de ventilation, ainsi qu’aux travaux de calorifugeage.
En général il travaille en équipe, sous abri, sur des chantiers de réhabilitation ou chez des particuliers.
L’activité comporte des déplacements fréquents sur des chantiers. Les horaires sont réguliers, mais les opérations de maintenance et de dépannage peuvent entraîner des dépassements. Le monteur travaille dans des positions parfois inconfortables. Il peut avoir à transporter des charges lourdes. L’activité exige le respect des normes de sécurité (branchement et installation des équipements).
Le monteur est responsable de l’approvisionnement en fournitures et pièces détachées.
Il travaille le plus souvent dans des entreprises de chauffage ou des sociétés d’entretien.

Le bétonnier réalise des ouvrages de construction à l’aide d’un moule et de carcasses métalliques immergées dans un bloc de béton. Il s’assure du montage des outils de construction préfabriqués en béton, béton armé ou béton précontraint.
Sous le contrôle d’un chef d’équipe, dans des chantiers d’immeubles, de bâtiments industriels ou pavillonnaires, le bétonnier a pour missions principales de concevoir et de réaliser des outils ou du matériel pour des œuvres de maçonnerie. A ce titre, il édifie des blocs en béton pour les mûrs droits, met en place des linteaux pour les soubassements et prépare des instruments pour les conduites de canalisation. Il réalise l’assemblage des éléments de construction en béton.
De même, il a la responsabilité de produire des masses pour des dallages et des planchers du modèle dalle pleine ou poutrelle et hourdis. Ce qui permet aux autres professionnels de la construction en bâtiment de réaliser des œuvres horizontales à travers la mise au point d’une chape, des dallages désolidarisés et porteurs, de soubassements et de traitement de surfaces.
Sa capacité à exécuter à la fois de multiples travaux dans une entreprise de construction fait de lui la charnière pour l’accomplissement des maçonneries (parpaings, briques, pierres, masses, etc.), l’exécution des travaux simples en béton armé (poteaux, linteaux, poutres…) puis la pose des outils préfabriqués tels que les planchers précontraints, les charpentes triangulées, les pieuvres, etc.
En outre, il est de plus en plus apprécié et évalué au niveau des tâches de finition comme l’enluminure des masses, les retouches dans les petits réseaux de canalisation et les travaux de voirie moins complexes.
Enfin, le bétonnier exercer ses tâches à l’extérieur suivant l’éloignement et la périodicité des chantiers gagnés par son entreprise.

Le carreleur intervient sur le chantier lorsque le gros-œuvre est terminé. Il s’occupe du revêtement des surfaces laissées brutes par le maçon. Il joue un rôle important dans la décoration et la finition.
L’appellation complète du carreleur est carreleur mosaïste. La mosaïque est un assemblage de carreaux ou morceaux de carreaux de différentes couleurs disposés les uns par rapport aux autres afin de constituer des motifs décoratifs.
Le carreleur mosaïste arrive sur le lieu des travaux après les autres corps d’état du bâtiment. Il coordonne son travail avec le plombier chauffagiste, l’électricien et le peintre. Qu’il réalise un ouvrage neuf ou une rénovation, le carreleur mosaïste met en pratique des savoir-faire complémentaires à sa fonction : il maçonne, il enduit, il ponce…
Seul ou en équipe, il travaille en intérieur dans tous types de locaux : maisons individuelles, immeubles collectifs, hôpitaux, laboratoires industriels ou piscines et en extérieur sur les façades, les dallages de jardins, les passages publics ou les décors urbains. Il façonne et pose une grande diversité de matériaux : les grès émaillés ou cérames, les faïences, l’ardoise, les marbres, la terre cuite, les pâtes de verre, la lave émaillée. Par sa bonne connaissance des produits disponibles sur le marché, le carreleur mosaïste accompagne le client dans des choix qui l’engagent pour de nombreuses années. Les contraintes réglementaires, notamment acoustiques, l’amène à concevoir et proposer des types de solutions adaptées au contexte.
La rigueur et la précision sont des qualités indispensables au carreleur ainsi que le sens du décor, le goût du calcul et du dessin.
Les conditions physiques d’exercice de ce métier peuvent être délicates : position à genoux très fréquente, inhalation de poussières de toutes sortes.

Le cimentier fabrique du ciment, à partir de matières premières. Il peut aussi produire du béton.
Travaillant au sein d’une cimenterie, le cimentier pilote le processus de transformation de matières premières qui permet de produire du ciment : concassage, broyage cru, homogénéisation, cuisson, broyage cuit, ensilage… ; ou du béton par ensilage, dosage et malaxage.
Le cimentier peut surveiller des installations importantes, à partir d’un poste de commande fréquemment informatisé. Il doit donc se déplacer souvent sur les installations pour s’assurer de leur bon fonctionnement, procéder à des rondes régulières de surveillance ou conduire des installations en « manuel ». Il prélève des échantillons pour un laboratoire de contrôle.
Dans un milieu ouvert (site cimentier, centrale à béton) ou fermé (salle de contrôle, atelier), il doit être capable de supporter les conditions d’environnement de la production (chaleur, poussière…). Il connaît l’informatique et peut rester assis devant des écrans informatiques des heures.
Surveillant de la qualité du ciment qu’il est appelé à produire, il peut rester posté en continu sur les fours des cimenteries. Il doit donc être vigilant et se montrer réactif aux incidents éventuels. C’est à lui qu’incombe la surveillance des paramètres de production (application des formules de composition, vitesses, températures…) par des moyens informatiques ou autres (cadrans, vidéo…).
Enfin, il doit assurer la maintenance, et doit intervenir sur un ou plusieurs paramètres et peut faire l’entretien courant des machines de production.
Synonyme :Pilote d’installation de production cimentière

Façadier, carreleur ou dalleur sont des métiers cousins dont la spécialité est la pose de revêtements en dur sur les murs et les sols extérieurs ou intérieurs de constructions neuves, en voie de finition ou anciennes, en cours de restauration. Ils utilisent des techniques de scellement, de collage ou de fixation mécanique. En liaison avec ces nouvelles techniques de fixation (enduits), le façadier est un métier récent.
Le façadier travaille sur un échafaudage extérieur. Dans une machine à malaxer, il prépare des mortiers. Il projette et répartit les enduits obtenus sur les murs. Avec une taloche, il les aplanit afin qu’aucune aspérité n’apparaisse. Dans son travail de finition, le façadier fixe des éléments de décoration ou d’isolation comme des carrelages ou des encadrements aux fenêtres ou aux portes.
Le carreleur dalleur opère le plus souvent à partir de dessins ou d’instructions écrites. Il s’agit d’un travail minutieux exigeant une grande habileté. Avant la pose d’un revêtement, le plus souvent des carreaux, dallages ou mosaïques, il travaille le support sur lequel il va intervenir. Des notions de maçonnerie lui sont indispensables pour réaliser une chape ou une paillasse s’il travaille sur un immeuble neuf. Le travail de pose varie selon le type de revêtement. Le carreleur découpe les carreaux à la bonne dimension. Il les enduit de colle, de ciment ou de chaux pour les poser sur le support. Pour finir il vérifie l’alignement et le niveau du carrelage ou des éléments composant la mosaïque.
Le métier est fatigant au plan physique. Carreleur ou façadier, il est souvent à genoux ou dans un espace réduit ou une position plus ou moins inconfortable pour placer correctement carreaux et dalles. Il opère fréquemment en hauteur : sujets au vertige s’abstenir. Il est plus souvent seul qu’en équipe. Son activité implique des déplacements suivant les chantiers. En général ses horaires sont réguliers avec cependant des impératifs de délais afin de boucler un chantier : travail en fin de semaine.

Poser les fondations, monter un mur ou des cloisons…le maçon exécute le gros œuvre du bâtiment. Il réalise des travaux pour tous types de locaux : maisons individuelles, immeubles, bâtiments industriels et ouvrages d’art (tunnels, ponts, installations portuaires) aussi bien dans le cadre de constructions neuves que d’entretien, de réhabilitation ou de restauration.
L’univers du maçon est fait de pierres, briques, parpaings et de béton armé. Dans la construction traditionnelle, il prépare les fondations, monte les murs, les cloisons, pose les dalles… Il assemble briques, parpaings ou pierres avec des produits liants comme le ciment ou le mortier. Il doit respecter les plans qui lui sont fournis, les niveaux, l’aplomb.
Dans la construction industrielle, il utilise des armatures pour le ferraillage, installe et parfois effectue des coffrages et des moules dans lesquels il coule du béton.
Le maçon travaille seul ou en équipe sur les chantiers en fonction de leur importance. Il est généralement debout sur des échafaudages, dans des excavations ou des tranchées creusées dans le sol. Il porte des charges et doit gravir des échelles. Cependant, les conditions d’exercice du métier se sont nettement améliorées avec l’évolution des techniques et de la réglementation. Intervenant au niveau du gros œuvre le maçon travaille la plupart du temps en plein air et par (presque) tous les temps.
Le maçon travaille le plus souvent dans une entreprise, généralement sous la direction d’un chef de chantier. Des déplacements parfois importants sont à prévoir lorsqu’il est employé sur un grand chantier de travaux publics.

Le maçon ravaleur est un technicien en bâtiment. Son métier consiste à construire les murs, les cloisons et les façades des maisons individuelles, des immeubles d’habitation, des bâtiments administratifs, industriels et commerciaux, en assemblant avec des produits liants (ciment, mortier, plâtre, résine…) des matériaux traditionnels comme les briques, parpaings ou pierres ou des matériaux composites à l’instar des plaques de plâtre.
Au quotidien, le maçon ravaleur exerce son métier seul ou au sein d’une équipe, en plein air ou sous abri dans les locaux clos et couverts des chantiers de constructions neuves, en réhabilitation ou chez les particuliers.
Métier soumis à la mobilité, le maçon ravaleur est parfois convié à travailler loin de ses bases, dans les chantiers. Il doit donc avoir une facilité d’adaptation et être à mesure de travailler au-delà des heures normales de service.
Comme ses autres collègues intervenant dans les métiers du bâtiment, il a le devoir de respecter les règles de sécurité. Avant tout travail de ravalement sur des murs, il doit vérifier que son échafaudage est bien dressé. Il doit toujours mettre son casque, ses gants et des chaussures de sécurité.
Maçon d’abord, ravaleur ensuite, il sait implanter le bâtiment et préparer ses fondations, couler une dalle, monter les murs et cloisons, pose les planchers : il met en place tous les éléments porteurs de la construction.
Par ailleurs, se voulant en phase avec les évolutions qui interviennent dans le bâtiment, il doit savoir faire usage des ensembles préfabriqués tels que les poutrelles, hourdis, pré-dalles qui garantissent une grande rapidité d’exécution.
Enfin le maçon ravaleur est un technicien qui dispose des compétences techniques solide : déchiffrer un plan simple, assembler les matériaux en respectant le niveau et l’aplomb, préparer et appliquer les produits d’assemblage et de revêtement, , ouvrir ou fermer les cloisons, implanter des éléments de second œuvre, monter des échafaudages simples et étaiements…
De plus, l’industrie a beaucoup apporté au maçon ravaleur. Les recherches sur les composants ont fait apparaître des matériaux très diversifiés et fiables pour la solidité, l’isolation thermique et phonique, la souplesse au vent ou l’étanchéité.

Lors d’un chantier de rénovation ou de construction, le peintre en bâtiment est celui qui apporte la touche finale au chantier. Le peintre est l’un des spécialiste du second œuvre. C’est l’artisan ou l’ouvrier qui recouvre d’un revêtement les murs et les plafonds des maisons, appartements, magasins ou bureaux.
A l’intérieur ou à l’extérieur d’un bâtiment, d’une maison, d’un lieu public, de bureaux ou d’espaces industriels ou commerciaux, le travail d’un peintre en bâtiment consiste à recouvrir les murs et les plafonds de revêtements, de façon à les protéger et à les décorer selon la demande. Techniquement, il doit mettre en place son chantier. Il prépare alors les surfaces, passe de l’enduit, lessive, décape, ponce. A lui ensuite de choisir et d’obtenir les coloris précis demandés par le client ou recommandés par le chef de chantier. Il passe alors la peinture en plusieurs couches au rouleau sur les grandes surfaces et réalise les finitions au pinceau.
Selon la taille de l’entreprise qui l’emploie, ce peintre peut aussi être polyvalent. Pose de papiers peints, installations de menuiseries intérieures ou extérieures pour l’isolation, découpe et pose de vitrages… Il maîtrise donc plusieurs techniques d’application selon les matériaux.
Souvent perché sur une échelle ou un échafaudage, le peintre en bâtiment travaille sur un chantier en plein air ou à l’intérieur fréquemment dans une position inconfortable. Il travaille seul ou en équipe selon l’importance des travaux et les délais demandés.

Le plâtrier intervient juste après le menuisier et le maçon dans la préparation des plafonds et des murs d’une construction. Le plâtrier travaille (gâche) une matière plus ou moins épaisse, mélange d’eau et de plâtre, qu’il doit utiliser rapidement.
Le plâtrier commence par appliquer des enduits sur les plafonds et les cloisons. Il peut ainsi passer un enduit très épais pour rattraper un mur pas tout à fait droit ou même fissuré. Il jette ensuite le plâtre contre le mur à la truelle. Il l’étale ensuite à l’aide de la taloche ou de machines. Après séchage, il lisse le plâtre avec un mélange plus liquide qu’il étale en fine couche.
Le plâtrier construit aussi des cloisons en carreaux de plâtre en les emboîtant les uns sur les autres et en vérifiant que l’ensemble est droit. Pour cela, il trace au sol des repères qui l’aident à respecter les dimensions de la cloison. Il assemble des éléments préfabriqués à partir des plans qui lui sont fournis. Il réalise également des décorations : moulures, plafonds à l’ancienne, cheminées et corniches. Il réalise ce que l’on appelle alors un staff.
Le plâtrier travaille seul ou en équipe sur les chantiers, en général à l’abri des intempéries. Il peut aussi travailler au grand air et parfois sur des échafaudages. Il est obligé de mettre souvent les mains dans l’eau et est exposé à la poussière de plâtre. Suivant les cas, il travaille debout, à genoux et dans des positions parfois tout à fait inconfortables.
Le plâtrier travaille dans les entreprises du bâtiment spécialisées dans le second œuvre (aménagements, finitions…).

L’étanchéiste assure les tâches visant à imperméabiliser (assurer l’étanchéité) des toitures, terrasses, murs, façades qui sont en contact avec les éléments capables de les abimer.
L’étanchéiste est un spécialiste des traitements contre les fuites et l’humidité d’un bâtiment. Il détient de ce fait des compétences dans le domaine de l’isolation phonique et thermique des pièces et des locaux. Il pose et fixe, selon les surfaces à traitre, des matériaux isolants comme entre autres des panneaux en matières composites, des polymères, de la laine de verre, du bitume, des colles ou des résines.
C’est lui qui a la charge d’étaler et d’apposer des isolants sur les mûrs et sur les espaces sensibles aux intempéries. Au niveau des grandes aires planes extérieures où les fissures sont plus fréquentes, il emploie des revêtements de sol en asphalte pour protéger un parking. Le produit le fréquemment utiliser est le chalumeau qu’il applique sur les matériaux isolants nécessaire à son activité.
Par ailleurs, il s’occupe de l’approvisionnement du chantier et de la rédaction de devis. Ceci afin de se rassurer de l’effectivité et de la qualité des travaux d’isolation thermique, d’installations de chauffage, de climatisation ou de ventilation, et de calorifugeage qu’il réalise.
L’importance des fonctions qu’il exerce dans la maintenance des infrastructures et la densité des tâches qu’il accomplit dans la rénovation des bâtiments font de lui un maillon capital en début et en bout de chaîne de la construction des locaux.
Enfin, l’étanchéiste rencontre des risques tout au long de la pratique de sa profession notamment des accidents par brûlures qui se manifestent pendant la manipulation des produits inflammables comme le bitume. Ceci l’amène à respecter scrupuleusement les règles de sécurité nécessaires à l’accomplissement de ces tâches. Il travaille à l’extérieur et en hauteur. D’ailleurs son poste n’est réservé qu’aux postulants capables de travailler près du vide.

Le plombier monte, répare et entretient les canalisations d’eau et de gaz en amont et en aval des appareils eux-mêmes. Il effectue aussi la pose et la réparation des appareils sanitaires : baignoire, chauffe-eau, compteur, robinetterie.
Il travaille d’après les plans qui lui sont fournis, il trace le parcours des canalisations le long des murs et des cloisons. Il façonne la tuyauterie en coupant des tubes aux dimensions désirées. Il les soude les uns aux autres ou les connecte à un appareil de chauffage ou à un équipement sanitaire, par exemple. Il vérifie le bon fonctionnement du système et l’absence de fuites.
Il installe des appareils sanitaires, des radiateurs, des chaudières aux endroits les mieux adaptés à leur utilisation. Il assure le réglage et l’entretien de toutes ces installations.
Il effectue également de nombreux dépannages et réparations au domicile des particuliers.
Le plombier travaille le plus souvent sur un chantier, à l’abri des intempéries. Selon l’importance des travaux, il travaille seul ou en équipe. Il opère souvent dans des postures physiquement inconfortables et transporte parfois des charges lourdes. Il peut être conduit à travailler le samedi et certains jours fériés souvent dans l’urgence.
Le plombier exerce son activité en tant que salarié dans une entreprise de plomberie sanitaire ou du bâtiment ou dans une entreprise proposant diverses spécialités : couverture, chauffage, zinguerie, sanitaire.
Il peut travailler à son compte comme artisan-installateur ou dépanneur.

L’ouvrier manoeuvre du bâtiment est un technicien du bâtiment dont le travail consiste en la préparation du matériel de construction, de réparation, d’entretien ou de démolition de bâtiments. Il peut prendre en charge diverses tâches, simples ou ardues. Il peut aussi travailler sur les routes, les voiries, les ports, cimetières et les voies navigables.
L’ouvrier manoeuvre du bâtiment exerce des tâches qui varient en fonction de l’objet de son travail. Dans le cadre de la construction de bâtiments, il procède à la préparation des matériaux. A cet effet, il doit fabriquer et poser les différents coffrages simples, les éléments de ferraillage et les petits ouvrages à béton ; ensuite, il nettoie les matériaux de construction, prépare et applique les produits d’assemblage et de revêtement. Il doit aussi assurer l’étanchéité et la protection du lieu de travail par la pose d’isolants ou par l’application d’enduits. En outre ce technicien peut monter des échafaudages simples et des étaiements.
A la suite de tous ces travaux de préparation, il doit pouvoir construire des murs, cloisons et façades des immeubles par assemblage de ces différents matériaux, en respectant le niveau de plomb. Il participe aussi au coulage des chapes. Il peut même réparer ou rénover des bâtiments individuels ou industriels déjà réalisés. Il peut accomplir des tâches assez complexes tels que la conduite de petits engins de chantier et l’utilisation de matériel mécanisé comme la disqueuse. Pour cela, il lui est nécessaire d’avoir un permis de conduire et même de posséder des notions en mécanique et en électricité.
Sur les chantiers de démolition de bâtiments, l’ouvrier manœuvre de bâtiment exécute des tâches simples. Il doit transporter du matériel, démolir, ouvrir ou fermer les cloisons… Ce technicien peut être amené à prendre en charge l’approvisionnement du chantier. Par ailleurs, il peut travailler seul ou en équipe selon la nature des travaux. Dans un travail d’équipe, il peut être amené à encadrer une petite équipe avec laquelle il devra coordonner ses différentes interventions. Dans tous les cas, l’ouvrier manœuvre de bâtiment doit pouvoir déchiffrer un plan simple d’exécution.
Les conditions particulières de travail imposent de lui le respect des règles de sécurité, une surveillance médicale spéciale et la vaccination contre la polio tous les 10 ans.

Le miroitier est un spécialiste de la décoration ou de l’isolation. Son métier consiste principalement à se servir du verre pour la fabrique des fenêtres, des vitrines et des grandes baies vitrées, des portes automatiques ou encore des vérandas. Il réalise également des encadrements de miroir.
L’usage des verres est de plus en plus prisé dans le bâtiment. Travaillant avec les verres (son matériel principal), seul ou au sein en équipe, le miroitier a pour missions de les découper pour en faire des vitres, des parois d’aquarium, des tables en verre, etc. Il peut alors réaliser divers objets. Pour cela, il doit dessiner et définir les mesures, découper le verre avec dextérité et maniabilité à l’aide du diamant ou à l’aide d’une machine à commandes numériques.
Il doit savoir poser, sur les murs ou sur tout autre matériel, les verres qu’il a travaillés. Ses matériaux les plus utilisés sont le verre, l’aluminium, le bois ou le métal, notamment pour les encadrements de fenêtres ou les vitrines. Il doit en avoir une très bonne connaissance.
De plus, il est, comme ses autres collègues qui interviennent dans le bâtiment, astreint à la mobilité. Il peut donc s’éloigner, pour des contraintes de travail dans un chantier, hors du lieu d’implantation de son entreprise.
Il doit être méticuleux, travailler avec une grande précision lors de la découpe du verre dont il sait et mesure la fragilité. Il doit aussi appliquer les mesures et les formes au millimètre près et travailler proprement. Rigoureux, il doit tenir compte de nombreux paramètres dans l’exercice de son métier : respect des délais de fabrication et des budgets, gestion des relations avec des clients souvent très différents, mais toujours très exigeants.
Enfin, les métiers inhérents au bâtiment évoluant chaque jour, ce technicien est appelé à s’ouvrir aux technologies numériques, afin de se mettre en phase, par rapport à ces mutations par le biais des stages professionnels.

Ce métier s’exerce sur les chantiers, et consiste en la préparation et la pose, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, de toutes fermetures en bois, métal, aluminium, PVC (portes, fenêtres, grilles, murs, rideaux, clôtures…) destinées à préserver des intempéries et à assurer la protection des constructions neuves ou en rénovation.
Elément incontournable dans les constructions modernes, ce technicien est un spécialiste de la miroiterie. Parmi ses missions, la fabrication et l’installation sur des châssis de nombreux ouvrages en verre : fenêtres et baies vitrées, portes automatiques, vérandas et verrières, vitrines, miroirs et cloisons, cabines de douche…, des armatures qui doivent supporter les éléments en verre.
Le choix du bon verre nécessaire à la protection contre la chaleur et le froid ou des verres résistants aux chocs éventuels relève de ses compétences.
Le monteur poseur techniverrier peut aussi être chargé d’assurer l’installation des automatismes commandant les fermetures dans un immeuble. De ce fait, il peut être amené à prendre en charge l’entretien, la réparation ou le remplacement des éléments posés ainsi que leur système de fermeture
Technicien doté d’un bon sens de la précision, il doit savoir couper et façonner les éléments en verre au millimètre près et lui donner la forme requise. A ce titre, il joue différents rôles : coupeur, façonnier et poseur-monteur.
Par ailleurs, les mutations qui surviennent, chaque jour, dans les métiers du BTP font qu’il est obligé de s’adapter à d’autres métiers requérant les mêmes qualités et savoir-faire.
Son activité s’accompagne de déplacements fréquents.

Travaillant à son compte ou pour une entreprise spécialisée, c’est un professionnel qui réalise l’étude de projets de construction des piscines, anime ou supervise une équipe d’installateurs de piscines, les met en service et assure la maintenance.
La mission principale consiste à préparer le terrain, les outils et les matériaux nécessaires à l’exécution de travaux de construction, de réparation ou d’entretien des piscines.
Cette fonction nécessite une parfaite maîtrise du dispositif de sécurité. Pour mener à bien ses missions, il doit être capable de concevoir et de d’édifier des barrières de protection, de manière à empêcher l’immersion involontaire d’enfants de moins.
Il installe les alarmes, est responsable de la note technique qui indique les caractéristiques, les conditions de fonctionnement et d’entretien du dispositif de sécurité et des recommandations attachées à l’utilisation du dispositif de sécurité.
A la fois technicien et « artiste », il est imaginatif car doit se montrer capable d’adapter et de personnaliser la piscine à l’environnement des particuliers par le choix des formes et des dimensions. Il doit être en mesure de produire des devis clairs et détaillés sur les différents postes à réaliser. Il peut détailler, point par point, lesdits postes, définir les options afin de permettre à ses clients, de choisir leur piscine, en harmonie avec leur budget.
A lui, ensuite la conduite des opérations techniques : le terrassement, le gros œuvre, la maçonnerie, l’étanchéité, la plomberie, l’électricité, l’intégration dans le paysage, etc.

Le storiste est un technicien qui prépare et installe, aussi bien en intérieur qu’à l’extérieur, des fermetures pour protéger des intempéries.
Le storiste conçoit, prépare et pose des fermetures en bois, en métal, en aluminium, ou en PVC (portes, fenêtres, grilles, murs, rideaux, clôtures…). Il assure l’installation des automatismes commandant ces fermetures, et, à ce titre, il peut être amené à prendre en charge l’entretien, la réparation ou le remplacement des éléments posés ainsi que leur système de fermeture.
Le storiste travaille au sein d’une équipe ou de façon autonome sur des chantiers de constructions neuves, en réhabilitation ou chez des particuliers. Il effectue de fréquents déplacements hors du lieu d’implantation de son entreprise pour ses travaux.
Parmi ses tâches : le montage, la pose, l’entretien et la réparation des systèmes de protection contre le soleil et les intempéries dans des immeubles neufs et anciens, les conseils aux clients sur le type de stores à installer tels volets à palette, volets à rouleau, stores à lamelles ou en toile, le choix des matières à utiliser comme la toile, lin, coton, vinyle, PVC, aluminium, bois, fibre de verre et le choix du système (à manivelle, à moteur, automatique…) à monter.
Par ailleurs, pour l’exécution d’un travail de rénovation, il peut être appelé à réparer ou à changer des installations existantes. Mesurer avec précision les encadrements des fenêtres, des balcons, des vitrines ; choisir le type, la couleur et la forme de store avec le client; établir un devis et négocier le coût de la future réalisation avec le client; exécuter des croquis pour la commande du matériel en usine tout en fournissant une feuille de fabrication avec toutes les données techniques utiles relèvent de ses missions principales.
Son activité implique la manipulation fréquente de charges lourdes. Le storiste doit savoir respecter les règles de sécurité. D’où l’importance du port de chaussures de protection, de casque, etc.

Construction, réparation et entretien des immeubles, routes, cimetières, voiries, trottoirs, terrains, ports et les voies navigables : le terrassier, qui travaille chez est un entrepreneur des travaux publics, assure les fouilles principales, le nivellement, l’assainissement, le drainage, le remblaiement, le regarnissage en terre végétale, l’aménagement de carrefours, etc.
Le terrassier exerce son métier au sein d’une équipe sur les chantiers de construction. Il intervient à plusieurs moments de la construction. Ses tâches tournent autour des fouilles principales, du nivellement, de l’assainissement, du drainage, du remblaiement, du regarnissage en terre végétale, de l’aménagement de carrefours et des travaux périphériques.
Il exécute des ouvrages neufs, ou réhabilite des ouvrages déjà réalisés. « Sculpteur de terrain » à l’aide des outils traditionnels (pelle, pioche, curette…) ou modernes (bulldozer, niveleuse ou dameuse mécanique), le terrassier assure ainsi l’aménagement des terres et des eaux. A cet effet, il effectue des nombreuses manutentions.
Dans le cadre d’une entreprise artisanale, il peut avoir à sa charge la préparation des travaux que l’autoconstructeur devra exécuter. Il travaille en collaboration avec des interlocuteurs variés. D’une part, il doit déterminer aux mieux les besoins du client ; d’autre part, il intervient auprès de l’équipe sur le chantier pour résoudre les éventuels problèmes qui peuvent se poser.
Par ailleurs, il peut être appelé à gérer l’achat du matériel avec les fournisseurs. Ce qui implique un minimum de capacités commerciales.
Compétences et qualités : bonne condition physique pour mener à bien ses missions, aptitude à exercer dans les conditions particulières. Les règles de sécurité doivent être observées, en l’occurrence, le port de casque et d’équipements adéquats.

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Vocabulaire construction maison

3 Commentaires

marouane marah décembre 10, 2019 - 11h03
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domo elec octobre 18, 2020 - 14h03
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marouane marah décembre 10, 2020 - 15h07
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