Le pisé est souvent crédité des pires défauts (« ça ne peut pas être stable », « ça craint l’eau »…). Mais certaines habitations en terre ont plusieurs siècles. A Lyon les constructions qui datent du XVIIIème s., bien qu’elles aient souvent eu à faire à des interventions non toujours respectueuses, sont encore debout, et viennent contredire ces a priori.
Cette dernière partie, destinée à réhabiliter le pisé, est d’abord présentée comme un ensemble de fiches techniques dans lesquelles sont abordées les principales pathologies et désordres que nous pouvons rencontrer sur un bâti en pisé. Pour chaque dégât constaté, nous expliquerons la cause et les différents remèdes que l’on peut trouver pour le prévenir ou le réparer.
Nous expliquerons aussi les solutions techniques qui doivent être apportées lorsque l’on veut réaliser des travaux de restauration et d’amélioration sur un édifice en pisé. Il faut avant tout traiter les causes et non les effets. Et pour bien comprendre les désordres qui peuvent survenir sur une maison en pisé, il faut identifier les pathologies à l’aide d’un diagnostic, en essayant de cerner l’édifice dans son ensemble, avant de proposer des remèdes adaptés.
Enfin, nous étudierons plus précisément un immeuble en pisé dans le quartier de la Croix Rousse, où des travaux ont eu lieu sur la façade, et qui peut représenter un exemple de restauration des édifices en pisé.
Table des matières
I. LES GRANDS DÉSORDRES DU PISÉ
LES PATHOLOGIES LIEES A L’EAU
La plupart des pathologies affectant un mur en pisé sont liées à l’eau.
Pourtant, celle-ci constitue un élément essentiel à la cohésion d’un mur en terre : un pisé n’est jamais complètement sec. Il contient toujours de l’eau qui permet l’interaction entre les particules d’argile qui le constituent, et qui maintient le mur à un état d’équilibre hydrique. Ainsi, l’eau contenue dans le pisé ne s’évapore jamais complètement, et est constamment en équilibre avec la vapeur d’eau contenue dans l’air environnant. A cet état d’équilibre hydrique, la terre contient environ 2 % d’humidité. Cela équivaut à 15 litres par m2 pour un mur en pisé de 40 cm d’épaisseur.
Par contre, si elle est présente en excès dans la masse du mur, l’eau devient nocive.
Il est donc essentiel de maintenir cet équilibre hydrique dans le mur en pisé, à la fois en empêchant l’approche de l’eau (par « un chapeau et des bottes »), et en lui permettant de s’évacuer (drain d’évacuation en point bas, maintien d’un sol perméable au pied du bâtiment, proscription des enduits étanches).
Pour cela, une bonne construction doit respecter certains principes préventifs, résumés dans le tableau ci-dessous.
PRINCIPES PREVENTIFS
Passées de toiture (A)
Les passées de toiture, et récemment les égouts de toiture, doivent être suffisants pour protéger le mur des ruissellements ou rejaillissements en bas de mur.
Enduits à la chaux (B et C)
Les enduits à la chaux sont étanches à l’eau mais perméables à la vapeur d’eau. Ils seront posés à l’extérieur (C) comme à l’intérieur (B).
Sols intérieurs non étanches (D)
L’humidité du sol se communique commodément à l’air ambiant, par exemple au travers de dalles de sol en terre cuite jointoyée au mortier de chaux ou de la terre battue, contrairement à une chape de ciment qui repousse l’humidité du sol sur sa périphérie. Si un sol étanche paraît incontournable, il faut prévoir un drainage.
Sols extérieurs en pente douce (E)
La pente douce repousse les ruissellements d’eau de pluie vers le drain.
Soubassement en appareillage de pierre (F)
Ce type de soubassement constitue une manière de coupure aux remontées capillaires venues du sol.
Pose d’un drain à distance (G)
Le drain doit être suffisamment éloigné du mur pour ne pas le déstabiliser.
Dans la fiche technique ci-après sont présentés les principaux désordres dus à l’eau, et les moyens qui peuvent être mis en œuvre pour en éliminer la cause.
FICHE TECHNIQUE EAU
LES PATHOLOGIES LIEES A LA STRUCTURE ET AUX AUTRES DESORDRES
Les désordres structurels peuvent survenir lorsque le sol bouge, mais aussi quand des modifications importantes apportées au bâtiment viennent changer les descentes de charges. Il peut s’agir de :
- la création de balcons ou d’ouvertures trop vastes ;
- la pose d’un plancher en béton à l’étage, qui entraîne un cisaillement du pisé ;
- la position d’un drainage trop près du mur, qui le déstabilise ;
- l’installation d’équipement EDF dans la maçonnerie de pisé ;
- la création d’une terrasse ou d’une voirie étanche au ras du pisé, amenant l’humidité.
Dans tous les cas énumérés ci-dessus, le pisé travaille en traction. Or, celui-ci, s’il travaille bien en compression, résiste mal aux efforts d’étirement ou de flexion.
Cette résistance hétérogène peut entraîner des points de faiblesse, matérialisés par des fissures, des ventres ou des faux aplombs.
Ces fissures, même stabilisées, peuvent entraîner l’apparition d’autres pathologies, comme les pathologies humides, ou l’attaque de nuisibles1.
Elles sont présentées dans le tableau ci-dessous et la fiche technique suivante :
STABILISER UN MUR EN PISÉ AYANT SUBI UN DOMMAGE STRUCTUREL
La figure ci-après propose l’exemple d’un pisé dont un mur gouttereau a subi les effets d’un tassement différentiel du sol et tend à s’ouvrir (1). Diverses solutions existent :
- chaînage en haut de murs s’il y a dépose totale de la toiture (2);
- installation de tirants métalliques (3);
- mise en place de contreforts en maçonnerie (4);
- création d’une extension (séjour, atelier) adossée en extérieur, dont les murs serviront de contreforts à la maçonnerie d’origine (4).
FICHE TECHNIQUE STRUCTURE
DIAGNOSTIC | CAUSE | REMÈDE |
---|---|---|
Murs fendus verticalement | Gainesincorporées dans le mur Visible au 30, av de la République Tassin |
Enlever et boucher les gaines existantes. Créer une nouvelle gaine en la désolidarisant du mur |
Murs écartés-inclinés | Faiblesse des fondations, surcharge des planchers, mouvement de la charpente |
Reprendre Les fondations,supprimerla sur charge parla mise en place d’un tirant, reprendrel’entrait |
Murs de refends désolidarisés | Liaison inexistante | Recréer la liaison par chaînage |
Murs sapés par des galeries et des trous | Passage de rongeurs | Poser des éclats de verre qui dissuadent ces animaux hémophiles. Rebouchage au mort et de chaux et paille |
Mur qui se transforme en sable | Vent | Créer un auvent. Refaire un enduit (voir partie enduit p53) |
II. PRÉCISIONS THÉORIQUES ISOLATION DU PISE
On attribue couramment aux maisons en terre des qualités thermiques particulières. Il est vrai que, grâce à sa masse (1000kg pour un mur de 50cm d’épaisseur), le pisé assure une capacité de stockage des calories importante (amortissement et déphasage de l’onde de chaleur de 12 heures) qui en fait le matériau de choix dans les pays chauds en régulant les écarts de températures entre le jour et la nuit. Toutefois, la conductivité thermique s’élève quand l’humidité du mur augmente, et moins bon alors est le pouvoir isolant. Il est donc nécessaire de contrôler cette humidité, et l’ajout d’une isolation supplémentaire peut s’avérer utile.
Par ailleurs, son contenu en eau, en constant équilibre avec l’air ambiant, nous l’avons vu, en fait un matériau à changement de phase naturel :
- en hiver, la température diminue, il y a condensation capillaire, (passage de l’eau de la phase gazeuse à la phase liquide), et restitution de calories, c’est-à-dire dégagement de chaleur vers l’intérieur de la maison ;
- en été, au contraire, la température s’élève, l’eau s’évapore et passe de l’état liquide à l’état gazeux, le mur absorbant les calories. Ainsi, les maisons en pisé écrêtent notablement les pointes de température.
Pour assurer ces propriétés, le pisé a donc besoin d’une respiration et d’une migration de vapeur d’eau : il n’est donc pas recommandé de l’isoler par l’extérieur. En revanche, pour éviter un trop fort apport en vapeur d’eau, l’isolation par l’intérieur est possible, en particulier dans les pièces humides. Dans ce cas, l’installation d’un isolant et d’un pare-vapeur est envisageable.
Néanmoins, il convient avant toute intervention de bien analyser l’ensemble du bâti (exposition, ensoleillement, proportion des vides et des pleins), car une isolation systématique peut s’avérer coûteuse et inutile. En effet, des murs de 50 cm assurent à eux seuls une parfaite isolation.
BIEN PROTEGER SON MUR EN PISE… PAR LA PAUSE D’UN ENDUIT
Il faut bien conserver à l’esprit que la première protection d’un mur en pisé est réalisée par des débords de toiture importants et des soubassements en brique ou en pierres. Malgré tout, pour un mur en pisé, la pause d’un enduit est souvent nécessaire. L’enduit présente de véritables qualités : esthétiques (il permet d’uniformiser l’aspect du pisé), de confort (il a aussi une fonction d’isolant extérieur), et de durabilité (il permet de protéger le pisé et de boucher les éventuelles fissures en réduisant la prise au gel et l’érosion due aux intempéries, surtout en milieu urbain où l’absence de forjet suffisamment important n’assure pas la protection).
A Lyon, on constate souvent l’application malencontreuse d’enduits au ciment trop étanche, qui, s’ils sont parfaitement cohérents dans le cas d’une maçonne- rie en parpaings, ne sont pas adaptés aux murs en terre crue. Ils empêchent en effet le pisé de rendre à l’air ambiant l’eau montée du sol par capillarité. L’eau s’accumule alors dans la maçonnerie en terre, amoindrissant progressivement sa résistance structurelle. Comme on l’a vu dans l’inventaire précédent, les cas d’écroulement sont fréquents :
l’enduit gonfle et éclate ensuite en raison des mouvements du pisé qu’il recouvre.
La solution est donc de refaire l’enduit, à la chaux, pour les cas les plus bénins, et pour les cas les plus graves, de reprendre entièrement la maçonnerie.
Quelle démarche faut-il suivre lorsque l’enduit se fissure et se décolle ?
Dès l’apparition des premières microfissures dans le mur, on doit renoncer aux techniques d’enduit traditionnelles pour éviter que les fissures en évolution ne se répercutent sur l’enduit.
On opère alors ainsi :
- en excluant le ciment qui tire trop et est trop étanche;
- en passant un enduit à la chaux grasse ou légère un enduit en trois couches, de plus en plus fines : une première couche appelée gobetis, qui est un mélange de chaux et d’eau très dilué qui assure une première accroche sur le mur;
- en fixant une grillage galvanisé à l’aide de pointes plantées dans le mur, ce qui améliore l’adhérence au support ;
- en passant, ensuite, une couche qui assure l’isolation et la planéité, appelée renformis ou dégrossissage ;
- enfin, une dernière couche, qu’on veillera à renouveler régulièrement, la couche sacrificielle, qui constitue un enduit de finition : il s’agit souvent d’un badigeon de chaux, qui donne sa teinte finale à la façade.
Le dessin suivant illustre ce que nous venons d’énoncer:
CREATION D’OUVERTURE ? C’EST POSSIBLE…
Une habitation en pisé présente de petites ouvertures, et la tentation est grande d’augmenter la luminosité intérieure de sa maison en y ajoutant des baies.
C’est possible si l’emplacement prévu est judicieux et s’il n’y a pas de contre indication structurelles : par exemple, mieux vaut éviter des ouvertures trop proches d’un angle ou situées à la jonction de deux murs. Deux ouvertures doivent être aussi suffisamment éloignées l’une de l’autre.
Il ne faut pas oublier surtout qu’un mur en pisé ne travaille pas en traction. On préférera donc des matériaux pouvant supporter une poussée verticale, comme le bois, les arcs en briques ou la pierre.
Enfin, mieux vaut préférer des ouvertures plus petites et plus nombreuses1, qu’une grande baie vitrée qui serait fatale pour le mur !
Le dessin ci-dessous1 résume les différents points dont il faut tenir compte face à une construction en pisé :
III. ETUDE DE CAS : un immeuble à la Croix-Rousse
DESCRIPTION DE L’IMMEUBLE
L’édifice étudié est un immeuble de 3 étages situé dans le quartier de la Croix-Rousse. Placé en retrait par rapport à le rue, on y accède par un petit jardin en partie Est. Il est mitoyen, sur une partie de sa façade Nord, d’un immeuble de 5 étages, dont la construction est probablement postérieure.
Construit dans les années 1880, l’immeuble est de disposition classique :
- Il est monté sur des caves en pierres, dont le creusement a sans doute permis de fournir la terre à bâtir. Bien ventilées, celles-ci contribuent à l’assainissement de la maison ;
- Les murs des étages supérieurs sont en pisé, atteignant une hauteur moyenne de 9m. Leur épaisseur est de l’ordre de 50 cm, permettant ainsi une isolation efficace sans apport d’isolant complémentaire ;
- Les chaînages d’angle sont en maçonnerie de pierre, ils assurent la rigidité de l’ensemble ;
On remarque que, contrairement aux constructions traditionnelles en pisé sur lit de chaux, les couches de pisé sont ici séparées par des planches de bois. Elles jouent sans doute le rôle de semelles de répartition qui supportent les poutres et les pièces principales du plancher. Ces planches ne doivent en aucun cas être enlevées lors de travaux, car elles assurent la rigidité de l’ensemble de la construction : en effet, les planchers jouant le rôle de chaînage dans une maison en pisé, il est important de veiller à leur solidité. Ceux-ci sont traditionnels, constitués d’un solivage, d’un remplissage de type marin (mélange de sable, de terre et de cailloux typique de la région lyonnaise) qui assure une bonne isolation phonique, et d’un platelage en carrelage ou en plancher bois.
- Enfin, la couverture est faite de tuiles mécaniques (qui remplacent les tuiles canals) ; le forjet n’est pas très débordant.
La façade est revêtue d’un enduit en ciment.
ANALYSE DU PROBLEME ET SOLUTIONS APPORTEES
Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, l’eau, si elle est mal gérée, est l’ennemi n°1 du pisé.
Dans ce cas d’exemple, c’est bien elle l’origine des problèmes rencontrés. Par une analyse des dégâts, on peut remonter à leur cause et voir quelles solutions ont été apportées pour y remédier.
Que s’est-t-il passé ?
A l’occasion de la réfection de l’enduit sur la façade Ouest, un ouvrier remarque qu’une pierre de l’angle Nord-Ouest s’est désolidarisée du mur porteur et menace de tomber. Il signale aussi la présence de nombreuses fissures verticales sur le mur pignon Nord, ainsi qu’un important gonflement de l’enduit sur cette même façade, entre les planchers du 1er et du 2ème étage.
Prévenus, la mairie et les experts donnent l’ordre d’évacuer les lieux à ses occupants, pour les mettre en sécurité. Une plaque d’enduit de plus de 2 m 2 située à l’angle Nord-ouest du bâtiment menace en effet de se détacher. Cet angle, fragilisé, n’assure plus les descentes de charges.
Très vite, les experts prennent plusieurs dispositions :
- pour remplacer le chaînage d’angle défectueux, ils mettent en place des tirants. Traversant de part en part le bâtiment et disposés sous les planchers, ceux-ci permettent d’éviter l’écartement des angles qui provoquerait l’effondrement de la maison.
- la pose de ces tirants ayant provoqué l’effondrement de l’enduit qui menaçait de tomber, un ‘pansement’ temporaire a été réalisé: constitué d’un grillage et de plusieurs couches d’enduits à la chaux, il permet de laisser respirer le mur tout en le protégeant.
Une fois consolidée, la maison fait alors l’objet de plusieurs analyses, qui permettent de déterminer l’origine de ce dégât.
L’eau est responsable des problèmes rencontrés. En effet, depuis quelques années, plusieurs fuites importantes ont eu lieu chez les propriétaires du 2ème étage. Ces fuites étaient dues à un raccordement des eaux usées défectueux. Le système de tuyauterie, masqué dans les murs et les planchers, avait été, lors de diverses restaurations réalisées dans les années 90, mal réparé. L’eau s’écoulait donc hors des tuyaux, et se rependait dans les murs en pisé. Ajoutée à cela, la présence de l’enduit trop étanche empêchait l’eau de s’évacuer, et causa la dégradation du mur.
Pour empêcher ces fuites, les propriétaires ont donc remplacé ces canalisations en plomb par un système d’évacuation plus approprié et qui évite tout contact de l’eau avec le pisé.
A la suite de ces travaux, il convenait de réparer le mur Nord : à cet endroit, le pisé qui n’avait pu sécher correctement, commençait à s’effriter et n’assurait plus son rôle d’élément porteur. Il a donc été décidé de remplacer la partie délitée par un mur de briques, raccordé au pisé par un système de chaînage en acier .
Nous voyons par cet exemple de restauration que pisé et eau ne font pas toujours bon ménage, surtout dans le cas où les dégâts que peuvent causer cette dernière sont sous évalués.
En effet, les maisons construites à cette époque, dans les années 1880, n’étaient pas conçues pour accueillir des pièces d’eau. Elles possédaient un puits et des appentis qui étaient situés à l’extérieur de l’habitation. Ce n’est qu’avec l’apparition du confort moderne que nos maisons ont été adaptées et les constructions se sont vues adjoindre des salles d’eau. Méconnaissant le matériau terre et malheureusement plus soucieux de faire des économies que de construire des systèmes de qualité, les ouvriers de l’époque sont en grande partie la cause des problèmes que nous rencontrons aujourd’hui sur les habitations en pisé : canalisations fuyantes et masquées dans la maçonnerie pour des raisons ‘esthétiques’, enduits au ciment étanche, descentes d’eau pluviales mal raccordées et noyées dans la maçonnerie, réalisation de dalles en béton qui provoquent les remontées capillaires dans le mur…
Mais une fois connue, l’origine du problème est souvent facile à réparer, et il est alors possible d’apprécier pleinement les nombreux avantages d’une construction en pisé, dont nous présentons ci-après la liste non exhaustive.
AVANTAGES ET INCONVENIENTS
Pour apprécier pleinement le matériau terre, le tableau ci-dessous permet de mettre en comparaison les avantages, et les inconvénients, des constructions en pisé :
Véritable matériau écologique, la terre répond parfaitement aux attentes de la société d’aujourd’hui : faible énergie grise, forte inertie thermique, propriétés acoustiques élevées, variété des couleurs et des formes…ses qualités sont nombreuses ! Ses inconvénients sont dus pour la plupart à une mauvaise mise en œuvre et à des a priori, ils sont donc évitables.
La balance penche donc sans conteste du côté des avantages. Qu’attendons-nous alors pour lui redonner la place qu’il mérite sur le marché de la construction ?
Les images suivantes donnent un aperçu des différents ‘visages’ que peut avoir le pisé dans un environnement urbain, où il est souvent associé à divers matériaux.
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