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5 – Incidence sur la valeur unitaire de la charge d’exploitation de l’étendue de la surface intervenant dans le calcul de l’élément porteur :
Dans les cas définis dans l’article 7, la valeur unitaire de la charge d’exploitation à prendre en compte dans le calcul d’un élément porteur dépend de l’étendue de la surface supportée par cet élément.
La «valeur unitaire de référence» de la charge d’exploitation correspondant à une «surface de référence» So, est définie de telle manière que :
- Pour une surface inférieure à So, une majoration de la charge unitaire doit en principe être appliquée à la valeur de référence.
- Et pour une surface supérieure à So, une réduction de la charge unitaire puisse être envisagée par rapport à la valeur de référence.
Une valeur relative à une surface inférieure à 1 m2n’est pas à prendre en considération à condition de définir une charge concentrée pour les vérifications de poinçonnement et de fléxion locale.
Les valeurs relatives à de faibles surfaces peuvent être négligées lorsque les planchers assurent une répartition importante des charges entre éléments porteurs (8).
Divers planchers courants, planchers dalles, planchers à entrevous en béton ou en terre cuite notamment, assurent cette répartition.
Même lorsque de tels planchers sont utilisés, il peut éxister de petites surfaces isolées ou en porte à faux qui doivent être spécialement considérées.
5.1 – Cas des locaux susceptibles d’une réduction pour grandessurfaces (R.H.) ou d’une majoration éventuelle pour faibles surfaces (M.H.).
Le diagramme suivant donne le coefficient à appliquer à la valeur de référence, correspondant à 15 m2, donnée à l’article 7.
Pour les balcons, la majoration éventuelle est incorporée dans la charge définie au § 7.2.
Par simplification, il est permis de prendre pour des surfaces inférieures à 15 m2là charge de référence majorée forfaitairement de 30 °/q de même qu’il est permis d’utiliser entre 15 et 50 m2la charge de référence elle-même
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Commentaire 8 :
La définition de la surface à prendre en compte ne soulève pas de difficulté d’application pour les poteaux et pour les poutres principales.Elles pourrait en soulever dans le cas des planchers assurant la répartition transversale des charges. Mais, d’une part, l’on ne tient alors pas compte des valeurs correspondant à de faibles surfaces, d’autre part, pour le calcul des planchers courants portant dans un seul sens, il ne s’avère généralement pas judicieux de rechercher l’utilisation d’une réduction pour grandes surfaces.
6 – Dégression des charges d’exploitation en fonction du nombre d’étages :
6.1 – Elle s’applique aux bâtiments à grand nombre de niveaux où les occupations des divers niveaux peuvent être considérées comme indépendantes. C’est le cas des bâtiments à usage d’habitation ou d’hébergement pour lesquels la loi de dégression dite également de base donnée ci-après est applicable (9).
Commentaire 9 :
Cette loi n’est pas applicable lorsque les charges d’exploitation sont prises en compte pour leur partie de longue durée dans une combinaison fondamentale, c’est-à-dire lorsque les valeurs définies ci-après sont affectées de coefficients de pondération tenant compte d’une probabilité de simultanéité avec une autre action considérée pour sa valeur caractéristique principale. Par contre, elle reste utilisable pour les combinaisons supplémentaires.
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merci