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- Les DALLES = plaques planes de faible épaisseur par rapport à leurs dimensions en plan,
- Les POUTRES dont les nervures, en saillie sous les dalles, constituent les «retombées»
- Les POTEAUX = éléments porteurs verticaux
Pour toutes ces raisons (fluage, phénomène d’adaptation entre sections), la méthode des trois moments n’est pas utilisée directement dans le calcul des poutres et planchers des bâtiments.
En effet, l’expérience montre qu’on obtient des moments trop forts sur appuis et donc trop faibles en travée avec les 3 moments.
Plusieurs méthodes adaptées au béton armé existent, elles adaptent la formule des trois moments au matériau particulier qu’est le béton armé :
⇒ Deux méthodes « simplifiées » sont conçues pour éviter ces inconvénients :
- la méthode forfaitaire E1
- la méthode de Caquot E2
la plus générale est LA METHODE DE CAQUOT.
Elles tiennent compte des redistributions des efforts ⇒ la fissuration des sections les moins armées permet une distribution des moments qui diffère de la distribution théorique.
C’est ce que l’on appelle le PHENOMENE D’ADAPTATION ENTRE SECTIONS.
1 Commentaire
Le document est intéressant